Les regroupements de Petrochallengers NOU PAP DOMI et NOU PAP KONPLIS livrent leurs opinions sur la transition au cas où le président de la république Jovenel Moise parviendrait à démissionner. En effet, James Beltis du Secrétariat Général de la structure constituée de petrochallengers dénommée NOU PAP DOMI et son collègue Jonathan Renois Porte-Parole et Responsable de Communication de NOU PAP KONPLIS évoquent une transition de rupture.
Invités à l’émission TOP HAITI diffusée tous les samedis entre 8h et 10h du matin sur les ondes du 104.7 FM, ce samedi 8 juin 2019, James Beltis Petrochallenger de NOU PAP DOMI croit que le moment arrive avec une éventuelle transition de changer définitivement l’ordre des choses dans le pays. “ La transition que nous prônons et défendons est une transition de rupture, de redressement institutionnel et de rigueur dans la gestion des ressources du pays. Ceci étant dit, les architectes du chaos des dix dernières années, qu’ils soient haïtiens ou étrangers n’ont pas leur place dans ce chantier“, a déclaré le Petrochallenger.
D’un autre côté James Beltis se montre vigilant quant aux acteurs engagés dans le combat en vue de l’accaparer. “ On ne peut mener un si grand combat contre l’impunité et la corruption pour ensuite remettre, une fois de plus notre sort entre les mains d’autres corrompus“, avance-t-il.
Pour sa part, Jonathan RENOIS de la structure NOU PAP KONPLIS revient sur le rôle important joué par la jeunesse haïtienne dans la lutte contre la corruption les permettant d’avoir ce résultat. Il a mentionné les nombreux sit-in organisés par devant la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) dans le but d’exiger des rapports d’audit sur la gestion des fonds petrocaribe.
Durant le temps de la transition politique que NOU PAP KONPLIS voit arriver, la vigilance juvénile continuera à être de mise. “Nous ne ferons pas que changer de personnes. Nous tiendrons notre rôle de vigile afin d’empêcher que la corruption soit la règle dans le pays“, clame-t-il.
Ces panélistes de l’édition du 8 juin 2019 de TOP HAITI admettent que la durée de la transition doit s’étendre sur trois années au moins.
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