Ils étaient en nombre imposant, les amants des beaux-arts qui ont fait le déplacement le samedi 1er décembre 2018, pour clôturer les deux semaines du Festival Quatre Chemins. Lecture, théâtre, projection et concert sont entre autres les activités qui ont fait l’objet de cette dernière journée de festivités.
Si le déroulement du Festival Quatre Chemins s’est tenu dans un contexte politique assez particulière cette année, il n’a pourtant pas perdu de plume. Soir après soir, le public a répondu à l’appel durant les deux semaines des activités. Pour reprendre Michael Formilus, l’un des organisateurs du Festival, Le Festival Quatre Chemins après 15 ans s’est taillé une place dans le milieu culturel et artistique du pays. Pour lui, c’est un rendez-vous annuel qui ne doit-être raté sous aucun prétexte.
Cette année, le public du Festival a été gâté partout ; pièce de théâtre, musique, lecture et poésie ont fait la force de ce dernier. C’est une expérience à faire et à refaire, disent certains spectateurs qui ont fait leur grande première avec le Festival Quatre Chemins. Perdu dans la pièce théâtrale « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour » de Jean René Lemoine, mis en scène par BITH-H dans les locaux de Focal, une demoiselle a rapidement lâché ses mots pour exprimer son contentement. « Je suis venu participer pour la première fois dans cette activité. Une invitation reçue d’un ami. Les acteurs ont été magnifique dans leur rôle, après ce mis en scène, je sens une attirance pour les activités culturelles. Il faut dire que j’ai été profondément traversé ». A fait savoir Paulica, une étudiante en communication sociale.
Passant par les différentes activités qui ont été programmées ce samedi-là, à savoir : Atelier de théâtre « Thyeste » avec Toussaint Carélien, « Le merisier » de Georges Mauvois, mise en lecture par Syto Cavé, avec la Laurence Durant et Daniel Marcelin , « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour » de Jean René Lemoine, par BITH-H, Circulez de Josué Jermidier, mis en scène par José Exelis, avec José et Joël Jermidier, cette soirée de clôture du Festival Quatre Chemins s’est terminée a Yanvalou avec l’artiste révélateur Kéber Bastien dit KEB.
Tant qu’au jaden Samba, qu’à Yanvalou, KEB a fait danser et chanter le public. Avec ses morceaux bien connu du public, il n’avait pas besoin de chœur pour reprendre les refrains des ces tubes. Cependant, le public de Yanvalou a été plutôt, un mariage de genres d’horizon diverses, lequel mariage n’a pas permis à tout le monde de s’exprimer librement à travers les différents morceaux exécuter par l’artiste. Assis sur leur petite chaise, il applaudît à chaque morceau terminé. Ce qui n’a pas été le cas de l’autre cotée. (Jaden Samba).
Pour clôturer la soirée, KEB a bien délivré la marchandise le samedi 1er décembre 2018 a Yanvalou. Dévoilé comme étant le révélateur du Festival Quatre Chemins cette année les morceaux joués par l’artiste ont fait l’unanimité par le public, qui l’a accompagné dans chaque exécution de ses tubes phares tels : « Chante », « liberté », « Merde », « pwennfèpa », « 100 lokipasyon », « École nord male » sorti en 2018. D’autre tube comme « konze », « palè nasyonal », « chalmay Peral », « Jan Pol 2 », dans chaque tube, il exprime son ras-le-bol face au condition mauvaise dont vivent le peuple haïtien. Son engagement dans la cause du peuple a fait de lui, l’artiste phare du moment. Le public qui a été déplacé en foule, a bien jouit ce moment qui leur a été réservé. Et, tout pour le bonheur du Festival.
L’association Quatre Chemins a pendant 15 longues années, gardé haut le Festival malgré les multiples difficultés rencontrées en chemins. Avec son staff solide, dynamique et est toujours prêt à braver le danger, le Festival Quatre Chemins a réussi son pari. S’il on constate, l’équipe a déjà lancé le thème du Festival pour la 16e éditions pour l’année 2019. « Tous les hommes sont fous. Sa bagay sa vle di ? » L’état devrait prendre leçon sur la façon dont il doit organiser sa plus grande festivité annuelle qu’est le carnaval. Ce dernier doit-être penser sur toute une année, car le carnaval doit procurer à l’état des revenus et non l’inverse.
Marc Herby Dessources
Dmarcherby03@gmail.com
© Tous droits réservés – Groupe MagHaiti 2018
Discussion about this post