Dans un document publié dans le journal officiel “Le Moniteur” le vendredi 17 septembre 2021, le premier ministre de facto Ariel Henry a promis une gouvernance apaisée suivant un accord politique signé par divers partis et groupements politiques.
Cet accord politique proposé par Ariel Henry a été signé à plusieurs dates par les partis dont le 11 septembre dernier par le Secteur Démocratique et Populaire (SDP), qui est le principal irritant de l’opposition.
En marge de cet accord, l’article 6 dans la section 1 prévoit que le premier ministre désigné par l’ancien président Jovenel Moïse reste à la tête du gouvernement et préside le conseil des ministres jusqu’à la prise de fonction d’un président élu et la mise en place d’un nouveau gouvernement.
L’article 8 de la section II stipule que les différents secteurs de la vie nationale désigneront leur représentant pour la mise en place de l’autorité de contrôle et de suivi devant assurer son application. Aussi, 23 personnes y compris les sénateurs auront pour mission de contrôler l’action du gouvernement.
Il exige également la mise en place d’un nouveau Conseil Électoral Provisoire (CEP) et une assemblée nationale constituante pour travailler sur la réforme constitutionnelle.
Ce même accord affirme que le gouvernement devra travailler pour restaurer l’autorité de l’Etat et rétablir un climat sécuritaire et de paix dans le pays, la révision des décrets pris par l’ancienne administration et rendre justice aux victimes des différents crimes commises dont l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval.
L’article 13 dudit accord, précise que l’exécutif prend toutes les dispositions pour permettre aux forces de sécurité nationale de rétablir la paix sur le territoire en mettant tout en œuvre pour éliminer les gangs armés, rétablir la libre circulation des personnes et des biens.
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