Dans le souci de lutter contre l’insécurité et la rareté de carburant, des syndicats de transport en commun ont lancé un arrêt de travail ce lundi 18 octobre. Cette journée est plutôt respectée à plusieurs endroits du territoire national. Les marchés publics, les pompes à essence, les écoles, sont tous fermés.
À Port-au-Prince, les activités sont totalement paralysées, des barricades ont été érigés à plusieurs axes routiers. Les routes sont pratiquement vides, à part le vrombissement de quelques motos qui roulent à vive allure sur la chaussée, profitant de l’absence des voitures de transport.
Aux Gonaïves, les activités fonctionnent au ralenti, quelques rares chauffeurs sont constatés dans les rues et certaines écoles ont ouvert leurs portes, pas de barricades ni de mouvement de protestation.
À Saint-Marc, des axes routiers notamment Portail Guêpe, Frecyneau et Pivert ont été bloqués tout au long de la matinée en raison de la hausse des prix du produit pétrolier. Les écoles ont fonctionné au ralenti en raison de la grève.
Au Cap-Haïtien, des élèves du lycée des jeunes filles ont gagné les rues pour demander un local pour suivre les cours. Les protestataires lancent une mise en garde à la ministre de l’éducation, qui selon elles, souhaite fermer les portes des autres écoles de la ville
La population de Petit-Goâve a pris part à la grève, les activités sont totalement paralysées, selon la radio Zénith.
À noter que le phénomène de l’insécurité qui est l’un des revendications des syndicats, a causé plus d’une trentaine de cas d’enlèvement durant la semaine écoulée, a précisé l’Action Humanitaire et de Défense des Droits humains (AHDD) dans une note.
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