Selon l’arrêté, à compter du 1er novembre 2019, le salaire minimum de référence est fixé à cinq cents cinquante gourdes (550.00 HTG), par journée de huit heures de travail, pour les entreprises faisant partie du segment A.
Ce segment d’affaires regroupe les entreprises de :
production privée d’électricité ; institutions financières (banques, maisons de transfert, sociétés d’assurance) ; télécommunications ; commerce import-export ; supermarchés ; bijouteries ; galeries d’art ; magasins de meubles, de mobilier de bureaux et d’appareils électro-ménagers ; magasins de matériel informatique ; entreprises de location de voitures ; entreprises de transport aérien ; entreprises de courrier, de transport de colis et de cargo ; entreprises de jeux de hasard (tenanciers de borlette, loterie, casino, etc.) ; concessionnaires d’automobiles ; communication, agence publicitaire et presse (écrite, électronique, parlée, et télévisée), sauf presse communautaire ; institutions scolaires privées ; institutions universitaires privées ; institutions de santé privées, cabinets de médecins, polycliniques, pompes funèbres ; agences maritimes et aéroportuaires ; cabinets de professionnels libéraux et de consultants ; agences de voyage ; hôtels avec 4 hibiscus et plus et agences immobilières.
Ensuite, le salaire minimum est fixé à 440 gourdes par journée de huit heures de travail, pour les entreprises faisant partie du segment B, c’est-à-dire : bâtiments et travaux publics (BTP) ; entreprises de location de camions et d’engins lourds ; entreprises de location de matériaux de construction ; entreprises de transport de matériaux de construction ; quincailleries ; autres institutions financières (coopératives / caisses populaires, institutions de microcrédit) ; commerce de gros ; magasins de produits cosmétiques et de vêtements ; commerce de livraison d’eau en vrac ; entreprises de transport terrestre ; hôtels avec 3 hibiscus et moins ; imprimerie, photocopie, infographie, lithographie et services informatiques ; salons de coiffure et de massage ; entreprises de nettoyage de vêtements (laundry and dry cleaning) ; industries extractives (mines et carrières) ; entreprises de transport maritime ; industries manufacturières tournées vers le marché local, industries d’embouteillage de boissons gazeuses, de jus, d’eau traitée, brasseries.
S’agissant du segment C, le salaire minimum est fixé à 385 gourdes par journée de huit heures de travail, pour les secteurs suivants : restaurants ; agriculture, sylviculture, élevage et pêche ; industries de transformation de produits agricoles ; commerce de détail, sauf supermarchés, bijouterie, magasins de produits cosmétiques et de vêtements ; boutiques d’artisanat et maroquinerie ; presse communautaire ; autres services non marchands (organisations à but non lucratif, telles des organisations non gouvernementales d’aide au développement (ONG) nationales et internationales, des fondations, des associations, des coopératives de production et de services non financiers).
Dans le segment E le salaire minimum pour huit heures de travail par jour est fixé à 250 gourdes pour le personnel de service à domicile (gens de maison).
Dans les segments F et G, les autorités fixent le salaire minimum pour huit heures de travail par jour à 500 gourdes. Il s’agit des entreprises suivantes : agences de sécurité privées ; entreprises de distribution de produits pétroliers ; écoles professionnelles privées ; institutions de santé privées employant plus de dix personnes et qui offrent des services d’hospitalisation.
Enfin, le salaire minimum pour huit heures de travail par jour dans le segment F est fixé à 4400 gourdes pour les établissements suivants : industries d’assemblage tournées vers l’exportation et autres industries manufacturières tournées vers l’exportation.
Le salaire minimum dans les factory est passé de 420 gourdes à 500 gourdes, soit une augmentation de 80 gourdes.