L’avocat et leader Politique, Me André Michel affirme que le président de la Commission de Désarmement, Monsieur Jean Rebel Dorcéna, est le principal allié des Chefs de gangs. Selon lui, Jean Rebel Doréna a essayé de montrer que l’action criminelle des groupes armés au Bel-Air est une simple affaire de conflits entre gangs. « Il a essayé de minimiser les actes criminels des gangs de Jimmy Chérisier alias Barbecue et consorts », précise Me Michel qui dit avoir suivi ce membre de la CNDDR depuis plus de six mois.
Selon André Michel, le Pouvoir criminel de Jovenel Moïse qui a nommé Dorcéna à la tête de la CNDDR lui a donné la mission de renforcer les groupes armés.
Dans une note titrée, « Haïti, pays paradoxal », l’homme de loi pointe du doigt Jean Rebel Doréna qui essaie toujours de faire comprendre qu’il n’ y’a aucun lien entre le Pouvoir et les Groupes armés alors que toutes les organisations de droits Humains crédibles du Pays ont déjà établi que les groupes armés travaillent pour le pouvoir en place et leurs misions consistent à prendre en otage les quartiers de Port-au-Prince et le territoire tout entier pour stopper la mobilisation populaire.
Avant l’arrivée de Dorcéna à la tête de la CNDDR, soutient André Michel, il n’y avait pas le G9, la fédération des Gangs armés proches du pouvoir. Avec l’arrivée de Monsieur Dorcéna, les groupes armés sont devenus confortables. « Ils ont un allié officiel qui banalise leurs crimes et exactions contre la population », fait savoir l’avocat soulignant que d’une manière ou d’une autre, G9 en fanmi et alliés, Manyen youn manyen tout, est une construction de Monsieur Dorcéna.
En conclusion, Me Michel invite les victimes des exactions de BABEKYOU à porter également contre le Président de la CNDDR, Jean Rebel Dorcéna. Aussi, convie-t-il, les organisations de Droits Humains à enquêter sur les informations qui laissent croire que Jean Rebel Dorcéna a été lui-même un chef de Gang dans le passé.