Deux journalistes identifiés sous les noms de John Wesley Amadi et Wilguens Saint-Louis ont été tués le jeudi 6 janvier, par des bandits à Laboule 12, une localité de la commune de Pétion-ville.
D’après les premiers éléments d’information, les deux journalistes ont été tués au moment où ils tentaient de réaliser un reportage avec un chef de gang dénommé Ti makak. Ils ont été criblés de balles par les membres d’un autre gang en conflit avec celui de Ti makak. Selon les images, chacun des victimes ont reçu des projectiles à la tête.
Au moment de l’attaque, ils étaient au nombre de 3 journalistes et l’un d’entre eux connu sous le nom de Wilmane Vill a pu s’échapper. Les deux victimes travaillaient respectivement pour les médias écoute Fm et Unissons-nous.
Selon un communiqué de la radio écoute FM, le journaliste John wesley Amady a été non seulement tué, mais ensuite brulé vif par les bandits, mais c’est faux.
Depuis plusieurs années, on constate que certains journalistes supportent les bandits dans leurs pratiques criminelles. Le plus souvent, ces journalistes entrent dans les camps des bandits pour réaliser des interviews ainsi que des reportages qui provoquent par la suite la popularité de ces malfrats qui se disent être victimes du système.
Cette nouvelle pratique de certains journalistes encourage la gangstérisation sur les réseaux sociaux et font passer les bandits comme des citoyens normaux en camouflant le fait qu’ils tuent, kidnappent, rançonnent, violent et font souffrir le peuple haïtien au quotidien.
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