Des jeunes universitaires et professionnels de la Grand’Anse regroupés sous le nom de «Les Actes Qui Libèrent (AQ-Libre)», protestent contre le mode de gestion de la crise provoquée par le séisme du 14 août dernier. Ils exigent une meilleure coordination de l’aide et un meilleur traitement pour la Grand’Anse en distinguant le département des autres.
Dans une note publiée le lundi 30 août 2021, Les Actes Qui Libèrent (AQ-Libre), reproche aux autorités d’avoir négligé la Grand’Anse dans la prise en charge post séisme. Selon cette structure, ceux qui parlent du Grand Sud, en majorité, voient uniquement les Cayes en rejetant les autres départements qui sont frappés par cette catastrophe, en particulier le département de la Grand’Anse.
De plus, AQ-Libre souligne qu’on est à quelques jours de la réouverture des classes et que les écoles détruites depuis 2016 lors du passage de l’ouragan Mathieu n’ont même pas un hangar. Elle exige que les fonds décaissés soient utilisés pour reconstruire des écoles et accompagner les paysans pour la nouvelle rentrée scolaire.
Par ailleurs, AQ-Libre dénonce une manœuvre visant à concentrer l’aide dans les grandes villes alors que les paysans sont au bord du gouffre. Elle pointe du même coup, la politisation de l’aide et l’exploitation des sinistrés par un groupe d’individus identifiés comme les gardiens de l’assistanat dans le département.
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