Un communiqué a été rendu public ce mardi 18 janvier 2020 sur ce rapport des Nations Unies a révélé que les autorités haïtiennes avaient failli à leur obligation de protéger adéquatement les habitants d’un quartier pauvre de la capitale. « Le rapport conjoint du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti examine la flambée de violence des gangs dans le quartier de Bel Air du 4 au 6 novembre 2019, qui a entraîné la mort d’au moins trois personnes, causé six blessés et laissé 30 familles sans abri après l’incendie de leur maison », lit-t-on.
Le rapport, publié aujourd’hui, révèle que l’un des chefs de gangs les plus notoires du pays, l’ancien officier de police Jimmy Cherizier, contre lequel un mandat d’arrêt a été pourtant émis en février 2019, a été le principal acteur des attaques.
« les obligations de l’État haïtien en ce qui concerne les droits de l’homme et leur obligation de mettre fin à l’impunité et au cycle de la violence en arrêtant, poursuivant et enquêtant sur les auteurs présumés d’abus et de violations des droits de l’homme. Sans un processus approprié pour que les responsables présumés de ces crimes répondent pleinement de leurs actes, le cycle de la violence fera probablement plus de victimes », rappelle ce rapport du BINUH.
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