Qu’avons-nous à dire aux Blancs et à l’Église catholique romaine? Sous les auspices de la grande communauté internationale présente en Haïti et omniprésente dans nos affaires internes, des discsussions ont lieu entre divers protagonistes en vue de trouver un accord de sortie de crise les 29, 30 et 31 janvier dernier à la Nonciature Apostolique. Une tentative de dialogue plus soldée par un échec cuisant. Les acteurs n’ont pas su mettre de côté leurs différends et, en plein, la crise perdure. Au-delà des causes de divergences entre les politiques qui répondaient à cet appel de dialogue, il est bien approprié d’analyser le comportement de deux éléments crisogènes depuis la naissance de la nation haïtienne qui ont dressé cette table de discussions : Le Blanc et l’Église.
La communauté internationale communément nommée “les blancs” qui appelle au diaolgue de sortie de crise se trouve tout aussi acteur de cette dite crise. En effet, en terme politique les dernières élections ayant enmené aux changements du personnel Politique dans le pays avec tous les qualificatifs dans la même terminologie que le mot “piètre” ont été cautionnés par les ambassades. De plus, tous les actes de corruption et de violations de règles aboutissant à la mauvaise gouvernance sont arrivés sous les yeux ébahis des diplomates internationaux en poste à Port-au-Prince. Qu’ont-t-ils rapporté à leurs États? Absolument rien. Haïti se marie encore et encore à ce marasme.
L’Église ne se dissocie non plus de nos maux. Depuis avant la réforme luthérienne du XVIe siècle, l’Église romaine privilégie ses rapports avec les États. Tantôt les bergers prêchent aux fidèles la résignation tantôt ils les placent au ciel et les faire nier la terre. L’Église catholique a frappé fort quand le cardinal Chibly Langlois a aidé à un accord baptisé El Rancho en 2014 pour soulager Michel Martelly. À travers, de nombreuses de ses structures et dans des rapports périodiques, l’Église ne cesse de constater des mauvais pas de nos dirigeants sans leur demander de débarasser le plancher. Dire aujourd’hui qu’elle met à table les acteurs c’est comprendre qu’il est de son intérêt.
L’Intérêt d’Haïti c’est celui de tous les haïtiens et non celui des blancs ou des communautés ecclésiastiques.
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