La toile s’enflamme à la suite d’un commentaire sur une possible régression de la ville du Cap-Haïtien comme deuxième ville de la République d’Haïti. Dans ce débat houleux, les partisans perdent tout leur sang foi pour analyser.
En réalité, ce classement vieux depuis des dizaines d’années n’a jamais été révisé même si dépassé. En réalité, quelle ville d’Haïti ressemble vraiment à une ville ? Nos villes sont antiques. Dans le temps moderne, nous n’avions pas véritablement fondée de villes.
Les dix (10) chefs-lieux de nos (10) départements ont la même architecture ou presque. Une ville haïtienne, en 2019, est reconnue grâce à sa place publique, son église catholique et pour certaines, son hôtel de ville. Pas d’autres indications majeures. Comment les considérer si grandes qu’elles ne le sont elles-mêmes. Rendons à César ce qui lui revient et à Dieu sa part, les villes haïtiennes sont identiques dans les problèmes .Pourquoi classer une ville? Une agglomération urbaine de gens civilisées.
Les villes haïtiennes sont toutes des villes sans plans d’évacuation en cas d’incendie ou de quelconque catastrophe. Très peu de nos villes gèrent les détritus et immondices afin qu’ils ne soient pas une entrave à la vie des honnêtes gens. Nos villes sont en majorité faite de bidonvilles. De la promiscuité à nulle autre pareille, en revanche, elles sont des milieux favorables à l’essor des épidémies de toutes sortes. Donc, de véritables villes inclassables.
En 2019, une ville veut dire ce qu’elle veut dire. Des citoyens qui l’habitent et qui honorent leurs engagements envers l’Etat en payant les redevances fiscales. Une ville qui suit un plan d’urbanisme. Une ville dirigée par des visionnaires. Une ville utilise son passé pour gérer le présent et mieux parfaire le futur.
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