La mort de cette jeune médecin graduée en 2015 et de son bébé emportés par les eaux en furie à cause du passage de la tempête tropicale Laura révolte plus d’un. Elle, son bébé et les nombreuses autres vies et pertes enregistrés sur tout le territoire national à partir de ce phénomène catastrophique sont le fruit d’un pays souffrant d’une pathologie extrême sur le plan environnemental. Laura nous a permis de voir que le pays fait face à un désastre imminent au quotidien. Les grands canaux dans les grandes villes ne sont pas curés. Les travaux de drainage se font sentir ici et là dans les principales artères de nos centres urbains. De jeunes cadres aptes à servir le pays et d’autres membres de la population civile sont partis pour l’au-delà à cause de la dégradation accélérée de l’environnement, aggravée par les catastrophes naturelles.
Dans les milieux reculés de Port-au-Prince, l’éboulement de terrain et le déboisement prenent une ascension particulière et surprenante ces dernières années alertent les catastrophes. Les lits de nos rivières et les constructions anarchiques se mettent ensemble pour grossir l’ampleur des dégâts en temps de cyclones, de tempêtes ou de tout autre phénomène naturelle. Les paysans font malheureusement les frais de la mauvaise gestion de notre l’environnement. Après l’ouragan Matthew en 2016 qui a dévasté la côte Sud, voilà Laura qui vient nous mettre à découvert.
En clair, en vertu de notre fragilité environnementale, il importe aux citoyens d’être plus responsable par rapport à l’environnement. Agir promptement dans la préservation de son environnement et en liaison aux générations futures doit être le leitmotiv du citoyen haïtien de ce temps. À l’Etat également d’appliquer de grosses œuvres qui limiteraient le danger en cas de catastrophes naturelles comme le ramassage des ordures, le drainage des axes routières, le curage des canaux et la construction dans des lieux autorisés pour doivent être appliqués au plus vite afin d’éviter le pire.