Unis pour une même cause, des journalistes haïtiens et dominicains plaident pour le respect de la liberté de la presse et expriment leurs préoccupations face à la crise politique qui sévit dans le pays depuis le 7 février 2021.
Dans un communiqué de presse, des journalistes haïtiens et dominicains ont exprimé ouvertement l’impunité mise en évidence par l’échec des opérations policières et judiciaires sur les meurtres et disparitions de nombreux journalistes en Haïti: la disparition du photojournaliste, Vladjimir Legagneur le 14 mars 2018, l’assassinat du copropriétaire de Radio Sans Fin (RSF), Rospide Pétion le 10 juin 2019, et Néhémie Joseph le 10 octobre 2019.
“Ceux qui détiennent actuellement le pouvoir en Haïti doivent respecter et garantir la liberté de la presse dans ce pays, telle est inscrite dans la Constitution haïtienne et dans divers instruments internationaux ratifiés par le parlement haitien“, énoncent-ils.
En outre, les journalistes se montrent préoccupés suite aux récentes déclarations faites par Jovenel Moïse le lundi 22 février 2021, dans une réunion avec les membres du conseil de l’ONU par vidéoconférence.
Le Dr Josué Renaud a évoqué les propos de Jovenel Moïse: “Des gangs se déguisent souvent en manifestants et en journalistes pour attaquer nos policiers en service”, alors que la DEA vient tout juste d’arrêter un bandit « grand ami » du président Tèt Kale impliqué dans le trafic d’illicites et de stupéfiants.“, a-t-il conclut.
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