« S’occuper de la santé des femmes, c’est assurer l’exercice de leurs droits à la santé et ça sauve des vies », a rapporté le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP-Haïti) dans un communiqué paru le 11 mai 2020.
En Haïti chaque année, rapporte l’instance onusienne, environ 300 000 naissances sont attendues, dont plus de 75 000 entre le mois d’Avril et Juin 2020. Il importe donc de:
• assurer la continuité de l’offre de soins aux femmes tant au niveau institutionnel que communautaire dans un environnement où les nouvelles mesures de prévention vont devoir générer des ajustements;
• réorganiser les services (adaptation des services prénataux), appliquer des modalités alternatives de prise en charge (consultations par téléphone par exemple) et accentuer les interventions communautaires.
Selon des estimations de l’institut Guttermarcher, chaque diminution de 10% de l’accès aux services de santé maternelle, néonatale et reproductive entraînerait 1,7 millions de complications obstétricales, 2,6 millions de complications néonatales, 28000 décès maternels et 168000 décès néonataux additionnels dans le monde.
Par ailleurs, les nations-unies et les autorités haïtiennes informent que les sages-femmes d’Haïti se mobilisent pour supporter les femmes enceintes pendant la pandémie.
Une formation sur la continuité des services dans le contexte COVID-19 à l’intention des sages-femmes et responsables de santé reproductive au niveau des dix départements du pays a lieu à Port-au-Prince. « Les sages-femmes auront à répliquer cette formation dans les institutions où elles travaillent au niveau des départements en coordination avec les directions », précise le communiqué.
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