La mort du professeur Chedlet Guilloux a frappé de plein fouet le pays et toute la communauté estudiantine. Souffrant de Septicémie, le normalien et artiste est décédé à la suite d’ une opération à L’OFATMA des Cayes. Âgé de 37 ans, sa femme Denise Charles est dévastée par son départ bouleversant.
Avec un parcours au sein de l’Université d’État d’Haïti (UEH), précisément à l’École Normale Supérieure (ENS) au département de philosophie, Chedlet Guilloux a été incarcéré à la prison civile de Croix des Bouquets le 23 février 2015. Même après sa libération le 5 mars, grâce aux mouvements de ses camarades et son avocat, le professeur a longtemps porté le poids de ses bastonnades infligées par des agents de sécurité de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA). Des stigmates qui sont les principales causes de sont décès.
«Pa janmè kite pyès moun leve men sou nou, 9 lane aprè se mwen ki konn sa m ap pran la», a-t-il publié sur son compte Facebook avant sa mort.
Par ailleurs, le professeur Guilloux avait obtenu un Master en philosophie à l’université Paris 8 Vincennes St Denis. Il a été de surcroît professeur au lycée Jacques Stephen Alexis à Verrettes, notamment dans le département de l’Artibonite.
«Mwen pèdi batay la», voilà son dernier message publié sur son statut WhatsApp avant d’être fauché par la mort.
Par conséquent, la mort de ce combattant à bouleversé l’université d’État d’Haïti et les réseaux sociaux. Il prônait la réforme universitaire, qui permettrait aux jeunes d’avoir accès aux études supérieures en toute décence et quiétude d’esprit.
“La mort de mon frère nous a transpercé le coeur. Cette nouvelle accablante a détruit le peu d’espoir que nous avions de voir un Haïti meilleur, car il était le seul à nous faire croire qu’un jour Haïti renaîtra de ces cendres. À tout jamais, cette blessure restera ouverte dans notre coeur“. A déclaré Davidson Guilloux, le jeune frère du défunt.
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