Les affrontements entre des gangs rivaux à Cité Soleil ont fait au moins 234 victimes, un chiffre constitué de morts et de blessés du 8 au 12 juillet, selon une annonce de l’ONU ce samedi.
Selon le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme “ La plupart des victimes ne sont pas directement liées aux gangs, mais ont été visées par des membres de gangs “.
En effet depuis le 8 juillet 2022, jour marquant le déclenchement des hostilités entre les groupes armés “G-9” et “G-pèp” avec l’assaut menée sur “les territoires”de “G-pèp” par la fédération des gangs G9 menée par “Barbecue”, les habitants des zones touchées par les affrontements se retrouvent piégés. Selon l’ONU, le bilan serait de 234 personnes tuées ou blessées jusqu’au 12 juillet.
Des milliers de familles n’ayant pas pu quitter la zone n’ont d’autres choix que de se terrer chez elles, sans avoir accès à l’eau potable et à la nourriture. Certains Habitants même enfermés chez eux sont victimes de balles perdues et ne peuvent recevoir les soins médicaux puisque les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour leur venir en aide.
Jeremy Laurence, porte parole du Haut-commissariat se dit inquiet face à l’aggravation des violences à Port-au-Prince et la montée des violations des droits humains, commises contre la population par les gangs lourdement armés.
Le porte-parole continue pour déclarer :”Nous exhortons les autorités à faire respecter tous les droits humains et à les mettre au cœur de leurs actions dans cette crise. La lutte contre l’impunité et les violences sexuelles, tout comme le renforcement des droits humains et la surveillance de leur mise en application doivent rester une priorité. “
Le Haut-commissariat déclare avoir enregistré sur la période allant de janvier à juin 2022, 934 meurtres, 684 blessés et 680 enlèvements.
Des affrontements qui touchent d’autres secteurs de la vie nationale notamment l’approvisionnement en carburant d’une bonne partie du pays.
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