Les autorités dominicaines ont rapatrié 31 764 migrants haïtiens illégaux de janvier à novembre 2021, selon les données statistiques de la direction générale de la migration dominicaine.
Parmi les 31 764 migrants refoulés par la république voisine, on retrouve 28 604 hommes 3 160 femmes. Ces groupes composaient des hommes et des femmes d’âges différentes ainsi que des femmes enceintes.
À noter que les expulsions ont augmenté ces trois derniers mois à savoir octobre avec 5 414 et septembre 3 949 et ce mi-novembre avec 2757 migrants refoulés en Haïti à travers différents points frontaliers dont Jimaní, Pedernales, Elias Pina et Dajabòn.
Avec l’arrivée d’Enrique García comme directeur de la migration dominicaine, beaucoup plus de migrants haïtiens en situation irrégulière se font expulser en particulier les femmes enceintes et des femmes accompagnées de leurs enfants en bas-âge, car selon les autorités cette catégorie représentait un fardeau du point de vue économique pour le pays.
Le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (MCFDF) en Haïti condamne et qualifie dans une note de protestation publiée le 15 novembre dernier ces expulsions massives de violation des droits humains. Le MCDF dénonce l’expulsion de certaines femmes seulement quelques jours après leur accouchement, sans la possibilité de retourner en Haïti avec leurs bébés.”
En outre, l’organisation des Nations-Unis (ONU) a également demandé dans un communiqué aux autorités dominicaines ” de suspendre les actions qui violent les droits humains de la population haïtienne,en particulier les expulsions de femmes enceintes” consulté par l’agence en ligne Alterpresse.
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