Victime d’attaque armée et d’incendie dans la nuit du 12 au 13 septembre 2020, l’office national d’identification (ONI) a condamné ce lundi 14 septembre avec la plus grande fermeté cet acte crapuleux par l’entremise d’une note publique signée Jude Jacques Elibert.
Depuis quelques jours, l’office national d’identification ONI est la cible de certains protestataires anti-gouvernementaux. Avec préméditation, le bureau de l’office national d’identification à Bourdon a été incendié. Moins de deux jours après, le responsable de l’office réagit.
Dans un long communiqué rendu public ce lundi 14 septembre, le directeur général de l’office a déploré l’acte lâche et les séquelles que ce dernier laisse derrière lui dans l’esprit des employés._ « L’ONI déplore que les agents affectés à ce bureau aient subi un choc psychologique terrible au moment de cette attaque armée »_ regrette le directeur à travers la note.
L’office national souligne qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Toutefois, des matériels sont complètement incendiés et des murs de la façade sont partiellement noircis. « Des impacts sont visibles sur les murs et fenêtres du Bâtiment. Une importante quantité de douilles a été retrouve à l’intérieur du bureau » a constaté l’office national d’identification.
Le travail continue
« L’office national d’identification, face à ces attaques regrettables qui affectent ses locaux, entend renouveler son engagement de continuer à travailler en vue de doter chaque citoyen haïtien d’une pièce d’identification valide et sécurisée respectant les normes et standards internationaux. Enfin, l’ONI espère que les autorités policières et judiciaires feront tout ce qui est en leur pouvoir pour appréhender et déférer par devant qui de droit, les auteurs de ces actes d’intimidation afin qu’ils puissent répondre de leurs forfaits. » a conclu la note.
À titre d’information, le bureau de l’office national d’identification de Delmas a été incendié par des protestataires du Fantom 509 ce lundi 14 septembre. Sont-elles des attaques en série ? À quand la réaction du gouvernement ?
Daniel Jean
