Pour Kendalie Joseph actuelle assistante du département du personnel au sein de l’Unité Sécurité Générale du Palais National sous le commandement de Dimitri Hérard (licencié en Sciences militaires en Equateur), être policière en Haïti revient à être forte et courageuse. « La société haïtienne étant machiste, les policières doivent travailler beaucoup afin d’être perçues », soutient l’Inspectrice Joseph.
Policière et native de la cite Charlemagne Péralte, Kendalie Joseph a répondu non sans des réticences aux questions de la rédaction de Maghaiti. Âgée de 29 ans, Inspectrice de Police et licenciée en Administration et sécurité publique à l’école des carabiniers au Chili, Kendalie affirme avoir choisi de faire sa carrière dans la Police Nationale d’Haïti (PNH) par vocation et amour. « Si je suis une femme forte aujourd’hui c’est grâce à mes cinq (5) années passées à étudier dans le domaine de l’administration de la sécurité publique », déclare-t-elle.
C’est à la 24e promotion de la PNH que Kendalie Joseph doit son intégration au sein de la police .Elle a dû laisser tomber ses études en Anthropo-sociologie entamée a la Faculté d’Ethnologie de l’Université d’État d’Haïti (UEH) pour se former à l’Académie de police en mars 2013. A la suite d’un concours organise en 2015 par l’institution policière, Kendalie a pu bénéficier d’une bourse d’études de quatre (4) années au Chili. « Avec la grâce de Dieu j’ai terminé avec une mention très bien », a-t-elle fait savoir fièrement à notre rédaction.
La Police, de l’avis de Kendalie Joseph, est une bénédiction et un honneur. « Etre policière, c’est être forte », dit-t-elle. Aux jeunes du pays, la jeune policière insiste à les faire croire en eux, en leur rêve, leur importance et indépendance. Elle indique aussi que ces derniers doivent s’adonner aux études car elles sont très importantes.
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