Plusieurs milliers de personnes ont répondu, le mercredi 18 novembre 2020, à l’appel à manifester contre l’administration Moïse/Jouthe par des membres de l’opposition. Un mort et plusieurs blessés par balle réelle sont déjà enregistrés.
Comme annoncé, plusieurs milliers de personnes ont manifesté, le mercredi 18 novembre 2020 contre l’administration Moïse/Jouthe et l’insécurité grandissante que connaît le pays depuis un bout de temps. Un mort et plusieurs blessés par balles réelles, notamment une femme dont son bras est cassé, ont été enregistrés, selon les informations rassemblées par l’agence Mag Haiti.
La manifestation a été dispersée par des agents du Corps d’intervention et de Maintien d’Ordre (Cimo) et de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (Udmo), à hauteur de Delmas 71, à coup de gaz lacrymogène.
Me André Michel, l’un des membres de la direction politique de l’opposition, qui participait à la manifestation a fustigé le comportement des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), qu’il qualifiait “d’inacceptable”. Il denoncent, egalement, des agents de l’UDMO et du Cimo qui, dit-il, obéissent aux ordres manifestement illégal du nouveaux Directeurs de la PNH, M. Léon Charles.
Pour l’heure, les manifestants ont rebroussé chemin en direction du carrefour de l’aéroport et tentent de reprendre la mobilisation en vue de se rendre au Champ de mars. L’ultime but de ce mouvement réclamer le départ du président Jovenel Moïse et dénoncer l’insécurité qui bat son plein dans le pays.
Soulignons que le Direction de la circulation et de la police routière avait convoqué, tard dans la soirée du mardi 17 novembre, des policiers dans le but de planifier leur déploiement dans les rues pour la journée du 18 novembre.
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