Selon un rapport publié ce mardi 18 juin par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de déplacés internes a enregistré une hausse de 60 % depuis mars.
En Haïti, le nombre de déplacés internes a augmenté de 60 % au cours des trois derniers mois en raison de l’intensification de la violence des gangs, atteignant ainsi 58 000 personnes.
La catastrophe humanitaire s’aggrave en Haïti, ravagé par la violence des gangs. «Les chiffres que nous voyons aujourd’hui sont une conséquence directe d’années de violences croissantes, ayant atteint un nouveau pic en février, et de leurs impacts humanitaires catastrophiques», a déclaré Philippe Branchat, chef de l’OIM en Haïti.
Le pays compte à présent un total de 578 074 déplacés, contre 362 551 début mars, pour une population de plus de 10 millions d’habitants, d’après les données communiquées par l’organisation.
Le nombre de déplacés du premier semestre de 2024 est presque semblable à celui de 2023. Cette augmentation, d’après l’OIM, est le résultat du nombre croissant de personnes obligées de quitter la capitale suite aux attaques des gangs armés.
CP: OIM Haiti
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