Dans une adresse à la nation hier, mercredi, le Premier ministre de facto, Garry Conille, avait mis en garde les journalistes qui couvrent en direct les opérations policières, une initiative saluée par le secrétaire général de SOS Journaliste, Guyler C. Delva.
Lors d’une opération conjointe entre des agents de la PNH et des officiers kényans, au centre-ville de Port-au-Prince, le mercredi 17 juillet 2024, plusieurs journalistes de médias en ligne qui couvraient l’événement ont été remarqués aux alentours des policiers, une situation qui a suscité pas mal de réactions. Par conséquent, le secrétaire général demande aux travailleurs de la presse d’exercer leur liberté de travailler de manière responsable sans interférer dans le travail des forces de l’ordre, un travail qui est d’autant plus important.
Selon Guyler C. Delva, la constitution prévoit certaines restrictions pour les journalistes lorsque le pays est en état de guerre. Toutefois, il reconnaît que la situation actuelle est très difficile en raison des affrontements armés entre les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et les gangs armés.
Le secrétaire général de SOS Journaliste, qui reconnaît la contribution des médias à la société, appelle les journalistes à coopérer avec les forces de l’ordre. Selon lui, cette coopération n’empêche pas les journalistes de travailler librement.
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