Ce lundi 7 février 2022, la région métropolitaine et d’autres villes du pays étaient sous tension. Les rues étaient effrayantes. Les voitures étaient rares, les écoles et les activités commerciales ont fonctionné au ralenti.
Selon certains leaders politiques, cette date devrait marquer la fin du mandat du président Jovenel Moïse. Par conséquent, le Premier ministre Ariel Henry nommé par le feu président devrait commencer à liquider les affaires courantes. Par prudence, la population, ou du moins une bonne partie a décidé de ne pas trop s’exposer dans les rues au cas où il y aurait des dérapages.
Au final, malgré les recommandations faites par certains leaders politiques, Ariel Henry soutien qu’il n’est lié à aucun mandat voire groupe politique. “Aucun groupe ne peut prétendre nommer un président. L’organisation des élections est l’unique voie pour avoir un chef d’État au palais national”, avait déclaré Ariel Henry au journal Miami Herald plus tôt.
Ce lundi, le calme a régné durant toute la journée. Les véhicules étaient rares au bas de la ville de Port-au-Prince, même cadre figure pour les communes de Cité-soleil, Delmas, Pétion-ville et plusieurs autres villes. Les écoles n’ont pas fonctionné, le marché informel était dysfonctionnel ainsi que les banques commerciales.
À Saint-Marc, rares sont les petits commerçants constatés au marché poissons, quelques rares chauffeurs de taxis moto dans les rues, les institutions comme DGI, la Douane et les banques commerciales étaient également fermées ce lundi. Même constat pour la ville des Gonaïves.
À rappeler que dans une note en date du 4 février, le bureau du tiers du sénat avait informé qu’à partir du 7 février le Premier ministre n’est plus aux commandes, la seule mission qu’il aura, sera de liquider les affaires courantes de l’état. Une décision rejetée par ce dernier, qui avait affirmé que c’est à partir des élections qu’un autre président sera élu.
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