Le journalisme n’était pas son domaine de prédilection et pourtant, il est devenu l’un des meilleurs espoirs de la presse haïtienne. Si à son jeune âge Marx Stanley Léveillé avait d’autres passions, celle de devenir journaliste a vite pris le dessus en 2017, après une période de crise à l’Université d’État d’Haïti.
Les projets qui le tenaient à coeur ont été chambardés par une crise qui menaçait son avenir, mais avec le temps, il s’est tourné vers le journalisme qui est devenu sa passion.
“Comme j’ai l’habitude de le dire, c’est un accident de parcours qui m’a permis d’aller étudier le journalisme. En réalité, je ne détestais pas ce métier, mais j’avais fait un autre choix. Pendant que j’étudiais le travail social à l’UEH, les portes de la faculté étaient restées fermer durant 11 mois, et c’est à ce moment que je voulais faire autre chose puis je me suis inscrit à l’ISNAC”, nous raconte-t-il.
Depuis 2017 à nos jours, le jeune reporter, et présentateur de la Radio Sans Fin(RSF) a appris à aimer le métier. À en croire ses propos, c’est plus qu’un privilège pour lui d’être parmi ceux qui contribuent positivement dans la prise de décision de la population haïtienne.
Cependant, il désapprouve certains qui font le contraire de ce que soutient le code déontologique du journalisme, il dénonce aussi le fait que de nos jours les journalistes sont tous ciblés.
“J’ai horreur de voir comment il y a des dérives qui se produisent dans le secteur, n’empêche que je ressens le dégoût de constater comment les journalistes sont devenus la cible de plus d’un, parfois même celui de la police“, déplore je jeune homme.
Parallèlement, en 3 ans d’expérience, le professionnel nous raconte qu’il y a eu deux événements qui l’ont marqués. Il s’agit d’une part, d’un sujet de l’un de ses meilleurs reportages, qu’il a trouvé alors qu’il était en route pour réaliser un autre à “Ti boukan”, section communale située à Gressier. D’autre part, il est question du Prix de 1er lauréat dans la catégorie audiovisuelle du concours” Prix jeune journaliste en Haïti”, qui lui a été attribué durant l’année 2022.
“J’étais très heureux d’avoir appris que j’étais le lauréat de ma catégorie, j’en suis fière. Avoir gagné ce prix ne veut pas dire que ma compétence était au-dessus des autres concurrents, mais ça veut dire que j’ai conditionné plus d’efforts“, affirme-t-il avec une note de bonheur dans la voix.
Marx considère ce prix comme étant un ultime privilège, puisque son travail a été analysé par un jury qui était composé de grands professionnels, avec une carrière riche.
Par ailleurs, il nous indique qu’en tant que professionnel le motif qui l’a encouragé à participer à ce concours était de garnir son agenda avec ce précieux Prix, qui jusque-là lui a permis d’être sujet à des opportunités diverses.
Achille Marie Mika
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