Le collectif des syndicats haïtiens pour le respect de la constitution haïtienne demandent aux chauffeurs et à la population de rester chez eux le 1er et 2 février 2021, à l’occasion des journées de grève visant à dénoncer le phenomène de kidnapping qui sème la terreur dans le pays.
Près de 40 plateformes de syndicats issues de plusieurs secteurs du pays ont réitéré leurs engagements à faire respecter la constitution de 1987, à travers deux journées de grève. Celle-ci vise à dénoncer l’insécurité qui fait rage mais est aussi un cri d’alarme pour rappeler au gouvernement son échéance constitutionnelle, poursuivent-ils.
Le Coordonateur général du Mouvement Unifié des Transporteurs Haïtiens (MUTH), Duclos Bénissoit dénonce le climat de l’insécurite et invitent tous les secteurs à collaborer à la grève pour protester contre ce qui se passe dans le pays. “Je demande aux chauffeurs, aux églises, aux banques et à tous les secteurs d’y prendre part. La grève n’est pas une affaire de syndicats mais concernent tous les citoyens du pays.
Selon le responsable du Rassemblement des Chauffeurs de Tap-Tap d’Haïti (RCTTH), Camille Thomas, ce phénomène de kidnapping est sans limite et laisse la population aux abois, Nous avons l’obligation de contribuer pour que ces journées soient une réussite”, a-il conclut.