C’est quoi le racisme? Peut-on en faire la géographie? Laissons parler les notes que j’ai prises et interprétées suivant mon niveau d’étudiant dans le cadre du cours de sociologie des relations interethniques à la Faculté d’Ethnologie en Haïti, assuré par le brillant et efficient professeur de sociologie, le docteur Alfred Pierre. Loin d’être fondé réellement en nature, le racisme ne serait qu’une invention de l’esprit humain quand il est perverti et mal socialisé. Il s’observerait en tout temps et en tout lieu. Il ne serait le propre d’aucune culture, d’aucune civilisation, il serait universel. Toutefois, aux États-Unis d’Amérique, pays dit à tort cosmopolite, tout se croiserait et s’imbriquerait dans le mal: un ethnisme, un assimilationnisme progressiste, un pluralisme et un racisme. Ainsi, pour Pierre Jean Simon dans pour une sociologie des relations interethniques, le racisme serait un ethnocentrisme absolutisé qui s’observerait tant dans le monde théorique, dans le monde institutionnel que dans le monde pratique. Illustrant le racisme aux États-Unis, Sylvie Laurent (2013) a écrit dans le rêve de cinquante après une bien longue marche sur l’égalité raciale que les Noirs sont 6 fois plus emprisonnés que les Blancs alors qu’ils ne représentent que 12% des consommateurs de drogue aux USA, ils constituent près de 40% des interpelés pour usage de stupéfiants et 60% de ceux qui sont incarcérés pour ce délit. Et pour ce qui concerne Frantz Fanon dans peau noire, masque blanc, il verrait dans le racisme une conduite d’évitement visant à mettre l’autre à sa place ou à une zone de non-être, c’est-à-dire qu’il s’agit de mettre certaines personnes dans leur soit-disant lieu, ce lieu étant en dehors du monde humain. Néanmoins, l’auteur de l’homme dominé, Albert Memmi, en qui je vois bien un philosophe de la reconnaissance presqu’au même titre qu’Axcell Honneth, aurait zuété le racisme comme la valorisation généralisée et définitive de différences, réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression. Pour lui, ce dernier aurait impliqué 3 choses:
1- Un effort de généralisation ou de totalisation atteignant toute la personnalité de la victime;
2- la substantialisation de la différence, et;
3- une tendance vers le mythe. De son côté, la féministe radicale Nancy Fraser, a eu l’intelligence et la circonspection de le définir comme la valorisation systématique et la dépréciation de tout ce qui est codé noir, métis, jaune et de façon systématique, mais pas unique de personnes de couleur. Et fort de ces définitions données pour le fait raciste, la réflexion qui sera mienne dans cet article que j’ose humblement soumettre à votre si docte appréciation, s’échelonnera sur trois moments qui seront répartis comme suit: Dans le premier moment, pour parler comme Emmanuel Kant dans son qu’est-ce que les lumières, j’essaierai de vous faire un usage public de ma raison sur cette fameuse question qui est celle du racisme en général, tandis que dans le deuxième, en tout esprit critique, je prendrai le droit et la liberté de vous livrer ma version sur l’affaire Georges Floyd aux USA. Puis, enfin, dans le troisième moment de la réflexion, je vous ferai un regard sur ce que j’appelle en chialant avec Dantès Bellegarde dans Haïti et ses problèmes, le racisme haïtien.
Ce débat qui s’agite incommensurablement et sempiternellement sur la division internationale de l’humanité en races, aux antipodes de valoir quelque chose aux mirettes de cette science qui est contemporaine du 21e siècle, est un faux débat. Et cette fausseté, loin d’être de l’ordre du simple proclamatif, du spéculatif et de l’agiotatif, est démontrée et prouvée tant par la biologie postmoderne que par cette anthropologie qui est celle de l’ère de l’hypermodernité de Michel Foucault. En fait, si pour l’idéologue et l’anthropologue raciste français Joseph Gobino, dans “De l’inégalité des races humaines”, l’humanité est non seulement divisible en races, mais qu’il existerait une race blache qui serait naturellement supérieure par rapport aux deux autres races dites jaune et noire, pour l’éminent intellectuel haïtien Anténor Firmin, dans “De l’égalité des races humaines”, toutes les races sont naturellement égales. À bien analyser l’ethnocentrisme de Gobino, qui n’est pas moins que l’expressivité générale de la société d’Anthropologie de Paris, et le relativisme culturel de Firmin, ces deux visions théoriques se veulent affirmatives quant à la thèse de la diversité des races humaines. Et voilà en quoi elles se révèlent toutes deux fausses sur le plan scientifique, car la science qui est celle de l’ère du verso ou de la technologie de pointe déclare que la race n’existe pas. En effet, parler de race noire, blanche ou jaune, revient, eu égard à la vérité scientifique, à papoter, c’est-à-dire à parler pour ne rien dire. Cependant, je suppose que c’est approximativement ce que pense le fameux philosophe contemporain Norman Ajari. Si la science postmoderne prouve l’inexistence de la race, un fait est certain que le racisme existe encore dans le monde entier. Il prend une multitude de formes: culturelle, politique, sociale, sentimentale, institutionnelle, scientifique, philosophique, théorique et pratique. Malgré les petits gains conquis de haute lutte par les différents mouvements dits féministes, celui-ci existe malencontreusement encore dans les rapports de genre, de sexe, de travail, de couleur et de profession.
La modernité bourgeoise institutionalise le racisme. Elle en fait une stratégie politique d’exclusion et d’inégalité sociales. Elle le fonde en fait et en droit, et ceci partout sur la planète. En termes concrets, ce dernier permet, quand il se fonde sur le sang, la couleur, la classe et le rang, de hiérarchiser, de naturaliser et d’ontologiser les différences que partagent les êtres humains. Et ce faisant, les racisants et les racialisants font de la société humaine, pour piper mot comme Alain Touraine dans la voix et le regard, un “drame”, une sorte de lieu où tout se passe sur fond de lutte, de conflit, de guerre et de mouvement. Ce qui revient à dire que le racisme, à l’échelle de cette planète qu’on dit nôtre, se fait règle de société et norme institutionnelle. Il garantit la richesse des uns et la pauvreté des autres. Car, pour tout le dire comme Immanuel Wallerstein, le racisme et le sexisme sont deux dimensions intimement liées de l’ethnicisation de la force de travail dont le but est de rendre possibles des salaires très bas pour des segments entiers de la force de travail. En effet, pour ce qu’il est du racisme moderne, dans sa forme économique, il est, par ce travail que Karl Marx qualifie de productif dans le premier tome de son Capital, générateur de plus-value. D’où ce que Marx et Engels auraient appelé dans le manifeste du parti communiste une exploitation économique de la classe ouvrière par la classe patronale. Par conséquent, il advient d’en convenir avec Étienne Balibar, qui reproche à Wallerstein son penchant économiciste du racisme qui pointe majoritairement sa dimension théorique, que le racisme est d’abord et avant tout une affaire pratique, c’est-à-dire quelque chose qui est directement lié au vécu des peuples, des États et des gouvernements. Cela étant dit, nonobstant cette fin de non-recevoir que les scientifiques du mouvement Afrocentricité internationale, Molefi Kete asante et Ama Mazama, opposent à la notion de race, le racisme institutionnel occidental se veut encore un fait des plus indéniables et des plus apodictiques. Il structure les esprits des sujets intellectuellement assujettis et le comportement de toutes les personnes qui se sentent et se croient naturellement supérieures aux autres.
Le premier moment de ma réflexion, qui se veut quasiment un effort de restitution théorique, étant relativement épuisé, il m’est grand temps d’aborder finalement la fameuse et affolante affaire qui ne cesse de battre la coqueluche dans le monde entier, celle de l’américain noir Georges Floyd, mort assassiné par un policier blanc aux USA. Comme nous le dit bien le génial Karl Marx, l’ignorance n’a jamais servi personne. Ce policier blanc, comme tous les esprits racistes, colonialistes et esclavagistes de notre monde, est un vulgaire ignorant. Son manque de culture intellectuelle émancipée et développée le fait se sentir jusqu’à se croire supérieur à Georges Floyd sur le coup duquel il a délibérément planté son pied qui est la seule et unique cause du trépas de celui-ci. Ce geste barbare et terroriste, que je dénonce et condamne avec la dernière des rigueurs, loin d’être isolé et personnel, engage la responsabilité de toute l’institution policière fédérale étasunienne. C’est du racisme policier aux USA, car les autres policiers, qui se font voir dans la satanique vidéo qui circule sur les réseaux sociaux relative à cette affaire, assistent à ce lâche assassinat avec le plus grands des calmes et la plus grandes des complicités. Donc, racisme d’État, oui il y en a bien dans cette affaire. Et voilà pourquoi, avec Norman Ajari, j’en convient absolument qu’il s’agit d’un cas de terrorisme policier aux USA. Et face à ce danger imminent qui menace la sécurité des Noirs aux USA, l’heure s’impose de faire front commun international contre l’administration de Donald Trump, cette sorte de honte totale pour le peuple américain dont je salue la position non complice prise dans le cadre de cette affaire. En fait, comme précisé plus haut, le racisme américain se déploie tant sur fond institutionnel, théorique que sur fond pratique. Cela sous-tend que les dirigeants de la maison blanche de l’ère de Trump, hier comme aujourd’hui encore, sont des habiles artisans de l’ethnocentrisme absolutisé. En effet, le racisme de la maison blanche, à l’échelle de toute l’histoire de l’impérialisme américain, s’est toujours avéré des plus féroces, des plus décivilisants et des plus déshumanisants. En intensité comme en laideur, il dépasse de loin celui dit colonial st-dominguois. Il s’explique également par ce comportement de l’État fédéral américain consistant à se croire supérieur aux autres États et au nombre desquels il ne cesse d’oser intimer l’ordre comme des esclaves. Ce comportement de psychologie politique de super-chef de la part de l’État fédéral américain témoigne d’un racisme sans égal ni rival. Il ose leur donner des ordres, car il ne voit pas en eux ni des égaux ni des souverains. Il les assigne à une zone de non-être, ce qui veut dire un lieu de non-reconnaissance. Et c’est ce même racisme capitaliste de type hypercupidicentriste et pathologique que l’on peut poser comme étant la cause existentifiante de toutes ces guerres meurtrières et injustes que les dirigeants américains, en qui je ne scrute que des assassins des droits humains et de la démocratie, ont eue le culot de mener au préjudice absolu du droit international et de nombreux peuples via notre planète dont l’injuste histoire est comme une éponge imbidée de sang d’innocents du monde entier.
Tout cela pour dire haut et fort que monsieur Georges Floyd, loin de fermer les yeux pour tout quitter par ce que je meurs d’envie d’appeler un mauvais hasard, est plutôt mort par la volonté manifeste d’un ordre mondial récusateur de l’humanité noire, évidemment piloté, dans une très large mesure, par l’establishment américain, sorte d’institutionalisation politique moderne de satan. Par conséquent, ayons le courage de le dire, malgré ce qu’on peut soutirer comme respect aux universités américaines, aux États-Unis, le racisme bat son plein. Cela veut dire que l’université américaine, malgré la reconnaissance mondiale de sa qualité et de sa compétitivité, accuse encore, au sens de Platon et d’Aristote, un retard politique important, qui me paraît comme le plus cuisant des échecs, car ces derniers font de la politique une sorte de communauté des égaux. Et pour ce qu’il est de l’institution universitaire, je ne lui reconnait pas meilleur rôle que celui de rendre possible cette communauté des égaux par la mission de formation qui est sienne. Autrement dit, une raison universitaire nationale qui, aux yeux de cet esprit critique que j’incarne dans ma figure de philosophe en puissance, formé par les meilleurs philosophes haïtiens qui font métier et profession à l’École Normale Supérieure en Haïti( ENS), n’arrive pas à ériger l’être humain au rang d’un esprit qui touche aux valeurs universelles positives et intemporelles, est et demeure encore une raison universitaire nanisée et en réalité sous-développée sur les plans scientifique et philosophique. En sus, je n’aurai pas tort non plus d’ajouter que l’éducation assise sur le socle de la justice, avec une vision, une culture et un sens aigu de la magnanimité, de la bonté, de la vérité et de la beauté, n’existe pas au pays de l’Oncle Sam. Sinon, sans crainte d’être démenti par l’histoire politique de la patrie de Georges Washington, qui fut propriétaire d’esclaves comme Socrate, on n’y assisterait pas à autant de bestialités et d’animosités contre les Noirs. Cela prouve sans conteste aucun que quelque chose cloche encore moralement dans la chose éducative américaine. C’est un manque moral aggravé. Et ce manque moral quasi-total qui corrompt la santé intellectuelle et mentale des amerloques racistes, loin de redorer le blason de la nation étoilée, l’avilit aux yeux des grands esprits. Dans la même veine, mes yeux d’esprit libre sont aussi rivés sur ce mal honteux que représente la raison impériale américaine pour l’humanité pacifiste, transhumaniste et positive. Cet esprit martial, conquérant, avare et gredin que les indignes dignitaires de ce pays se font leur, en toute hypothèse, me parait comme l’hypostase de satan lui-même, car aucun esprit divin et céleste n’est négatif et raciste. Au demeurant, ce racisme assassin dont faisait montre ce criminel américain mal fagoté, qui a sacrifié notre inoubliable Georges Floyd dont le dernier mot serait “je ne peux pas respirer”, pour le ressasser encore une fois, est l’oeuvre de tout un système.
Le deuxième moment étant conclu comme prévu et promis, passons maintenant au racisme haïtien.
Les culturalistes mordus d’Haïti, sans ouvrir leur esprit là où reste pourtant ouvert leur coeur de nationalistes rococos et perous, nous enseignent le faux en employant toute la force de leur esprit pour nous faire croire qu’il n’existe pas quelque chose que l’on pourrait nommer un racisme haïtien. Il nous présentent Haïti dans les termes d’une société aux esprits presque purs, c’est-à-dire dépourvue de toute machine à fabriquer du racisme et du pire. Fort de ce qu’analyse, avance et soutient dans Haïti et ses problème, l’immense intellectuel haïtien Dantès Bellegarde, l’un de la fine fleur de la pensée savante haïtienne, il existe un racisme haïtien qui est plutôt de type défensif et non offensif. À mon sens, ce racisme qui est celui de notre habitus dirigeant, est, en grande partie, la cause déterminante et justificative de la condition haïtienne. Pour le dire en termes simplifiés et clarifiés, c’est le racisme qui fonde l’État haïtien. Et pour illustration, j’en veux pour preuve cette phrase qui se lit comme suit dans notre acte d’Indépendance:<< Haine éternelle à la France >>. C’est absolument du racisme. Évidemment, pour parler comme le professeur Leslie François St-Roc Manigat, pensons et agissons autrement, ce en disant la vérité, et rien que la vérité. Ce racisme qui se veut, partiellement, une marque fabrique de notre acte de naissance national est, en vérité, l’effet caractérisé et revenchard de ce mal absolu que la France et ses homologues nous ont fait dans la peau de nos héros, c’est-à-dire de nos grands-parents. Et voilà pourquoi, pour en finir éternellement avec le mal français, Boisrond-Tonnerre fit par écrit cette déclaration de haine éternelle à la France de la colonisation, de l’esclavage et du racisme. Autre chose, se laisse déceler également dans le comportement, pour parler comme Paul Nisan, de ce chien de garde de la bourgeoisie haïtienne et des États-Unis d’Amérique qu’est ce qu’on pourrait appeler avec prudence, l’État haïtien, un racisme des plus développés. Il se manifeste par ce déni de reconnaissance sociale, politique et économique du peuple haïtien. Notre classe dirigeante intérieurement et extérieurement dirigée, au lieu de penser l’humanité haïtienne avec équité et dignité, la récuse et la bascule au contraire dans cette zone de non-être dont nous parle Frantz Fanon avec justesse et raison. Elle se refuse la grandeur de voir dans l’Haïti dirigée une humanité faite de cette si grande dignité dont nous parle Norman Ajari qui, selon lui, est inhérente à tout être humain. En tout cas, vu la condition objective quasi-générale haïtienne, cette dignité est contestée et sacrifiée par un dispositif étatique déshumanisant et haïtianophage. À sa place, ce qui tient lieu de gouvernence dans les conditions d’existence du peuple haïtien, c’est carrément l’indignité, l’exécration et l’ineffable.Tout se passe ici, en Haïti, sur fond d’un racisme politique et économique qui s’incorpore dans la figure de l’institutionnel antipopulaire.Tout compte fait, force est de le constater et de le dire même à qui ne veut l’entendre, le racisme haïtien, plus institutionnel que populaire en réalité, est fils du racisme de la modernité anthropophage de l’Occident colonial. Comme corrolaire à mon argumentaire sur le dasein du racisme haïtien, le réalisme social haïtien me commande d’affirmer que la clochardisation haïtienne( terme désignant l’ensemble de nos enfants de rue et en situation de rue) est le fruit du racisme. Elle l’est, car le racisme est toujours marginalisant. Il repousse toujours à la marge. Et c’est exactement dans cette marge sociale, toujours violatrice de droits humains, que notre appareil étatique place et abandonne nos enfants de rue. Ils sont, pour piper mot comme Fanon, les damnés de la terre haïtienne. Ces crucifiés de naissance n’ont ni Dieu ni diable. Ils ne vivent pas, mais ils coltinent, ils vivotent. Leur cas est un crime contre l’humanité, et dont la maison blanche, via l’embassade américaine, ne cesse de se faire coupable. Tout cela, pour parler comme Kémi Séba, c’est du grand racisme blanc.
Enfin, me voilà arrivé au terme de l’objectif qui est propre de mon article, je prends, sur ma personnalité juridique, le droit de marteler, avec gosier ouvert, que ce racisme qui se fait célèbre au temps de la covid 19 aux États-Unis d’Amérique, au diable d’être un accident sporadique de l’histoire, est l’aboutissement programmé et obtenu de tout un projet politique quasi-triséculaire. Autrement dit, Georges Floyd est mort de la politique; de cette narcopolitique, au sens d’Achille Mbembe, qui se fait et se veut toujours des plus négrophobes. Et pour palier ou ovier à ce mal d’État dans les USA de Trump, la raison morale positive commande d’éduquer au vivre-ensemble, au faire-ensemble, au composer-ensemble et à la tolérence réciproque. Il faut changer d’habitus moral, car, dans ce monde où règne l’avoir sur l’être, tout n’est que vanité. D’ailleurs, pour justifier mon propos, je n’ai qu’à évoquer la covid 19, cette sorte d’ennemi mondial invissible commun qui, selon ce que j’en comprends, nous prouve notre vanité mondiale commune et, du coup, nous en appelle sur la nécessité de changer notre paradigme mondial commun. Oui, c’est finalement l’heure d’une nouvelle ère, celle de l’urgence d’une prise de conscience commune pour le salut de notre planète. C’est n’est plus l’ère du racisme, de la tanathopolitique et de l’impérialisme. C’est le temps de la réconciliation internationale, celui de l’entraide mondiale. Cessons nos vieux casus belli de toujours, et donnons-nous la main pour nou nouveau monde et une nouvelle humanité.
Ces grandes manifestations que nous observons aux USA en faveur de Georges Floyd et contre le racisme policier, respectent-elles la loi du masque que nous impose tous et toutes la covid 19?
Port-au-Prince, Haïti, Mardi 02 Juin 2020, 11hrs30 AM.
Que le Dieu de l’éternité puisse acceuillir, dans sa demeure bienheureuse, Georges Floyd, à l’esprit et au corps de qui, avec des yeux noyés de pleurs, je dis ataraxie et aponie! Que justice lui soit divinement rendue!
Par l’apprenti sociologue haïtien Fritz-hériol Mitial
Fritz-hériol Mitial, originaire de la commune de Jean-Rabel (Guinaudée), Nord-Ouest, Haïti.