Port-au-Prince, le 1er février 2021._ Le mot d’ordre de grève lancé par le Collectif des syndicats haïtiens pour le respect de la constitution haïtienne a été respecté pour la matinée de ce lundi dans plusieurs communes dont Port-au-Prince, Delmas, Pétion Ville, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, Tabarre, Carrefour, Cap-Haïtien, St Marc, Gonaives, les Cayes. Des branches de l’opposition ont aussi organisé plusieurs mouvements de protestation.
Une grande présence policière a été remarquée dans les rues durant cette première journée de grève générale des syndicats. Les pompes à essence sont fermées, par conséquent le gallon de gazoline coûte entre 400 et 500 gourdes à travers les rues.
Ce mouvement paralyse complètement l’administration publique et les institutions privées dont la majorité a préféré fermer leurs portes. Des entreprises du Parc Industriel de Sonapi ont opté pour le renvoi des rares travailleurs qui ont bravé la route à pieds pour sauver la journée. Les écoles, les universités, les écoles professionnelles demeurent toutes fermées.
Dans la commune de Croix-des-Bouquets, les quelques rares chauffeurs de motocyclette qui tentent de travailler sont chassés à coups de pierres et de bouteilles pour faire respecter le mot d’ordre de grève.
Les grandes stations de motocyclettes sont presque vides. Quelques chauffeurs sont postés sur leurs véhicules mais refusent de travailler. La route nationale no.1 a été bloquée au niveau de l’Arcahaie, mais par la suite a été dégagée par des agents de la Police Administrative.
A rappeler que près de 40 plateformes de syndicats issues de plusieurs secteurs du pays ont pris l’initiative d’organiser deux journées de grève afin de faire respecter la Constitution de 1987.
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