Dans un message publié sur son compte twitter ce mardi 16 février 2021, le département d’Etat américain lance une sonnette d’alarme au gouvernement sur les crises institutionnelles en Haïti.
Julie Chung, Secrétaire adjoint par intérim du bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département d’Etat américain confirme la position des Etats-Unis sur les crises politiques et institutionnelles en Haïti.
“Je suis préoccupée par les récentes actions autoritaires et non démocratiques, des nominations et retraits unilatéraux de juges de la cour suprême, aux attaques contre des journalistes. Le respect pour les normes démocratiques est vital et non-négociable“, lit-on dans son tweet.
En outre, elle affirme que les États-Unis ne resteront pas silencieux alors que les institutions démocratiques et la société civile sont attaquées. “Nous condamnons toutes les tentatives visant à saper la démocratie par la violence, la suppression des libertés civiles ou l’intimidation.”
Toutefois la représentante maintient toujours la position des Etats-Unis en supportant le gouvernement de facto, et exhorte les parties à s’engager dans des élections, qui selon elle, est la seule voie pour redonner aux Haïtiens le droits de choisir leurs dirigeants.
Un soutien cependant critiqué et dénoncé par plusieurs institutions du pays.
Par ailleurs, notons que depuis Janvier 2020, Jovenel Moïse a écarté un à un les principales institutions démocratiques du pays notamment le parlement qu’il a constaté la caducité en Janvier 2020, les mairies en Juillet 2020, la cour supérieure des Comptes et la dernière en date, la Cour de cassation en février 2021. La police Nationale d’Haiti (PNH) est fragilisée depuis plusieurs mois, après la nomination politique et illégale de Léon Charles comme Directeur Générale de l’institution policière,
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