Des milliers de personnes ont répondu à l’appel à manifester lancé par diverses organisations sociales et politiques en vue de réclamer le procès Pétrocaribe pour certains, et le départ sans condition du Président Jovenel Moise pour d’autres.
Rassemblés au Carrefour de l’Aéroport, les différentes branches de cette manifestation ont longé l’autoroute de Delmas avec des pancartes dont les slogans réclamaient l’emprisonnement des personnalités impliqués dans dilapidation des 3.8 milliards de dollars de PetroCaribe.
Une très forte présence policière a été remarquée notamment à l’entrée des centres commerciaux et autres entreprises privées de Delmas, d’autres policiers qui sillonnaient les rues ont été contraint d’essayer libérer les rues afin de faciliter la circulation.
En outre, nos reporters ont pu constater des groupes assimilables à Pitit Desalin qui brandissaient des drapeaux de couleur noir et rouge. D’autres sympatisans de Fanmi Lavalas munis du de photo de Jean Bertrand Aristide, leader emblematique de ce parti politique. Les PetroChallengers etaient aussi remarqué avec des T-shirt avec le slogan “Kot Kob PetroCaribe a”.
La manifestation du 18 novembre n’a pas égalé celle du 17 octobre en nombre, à cause du climat de terreur qui regnait la veille, avec la complicité du blackout. Des tires sporadiques ont été entendus dans plusieurs zones populaires dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, notemment Nazon, Christ-Roi, Solino, Post-Marchand.
Des secteurs accusent le gouvernement de déstabiliser la mobilisation populaire en attribuant des sommes énormes énormes à des chefs de fil dans le getthos, tout en utilisant des images de policiers au pieds de guerre pour intimider la population.
Aucun dégât matériel n’a été enregistré sur l’autoroute de Delmas. La manifestation s’est déroulé paisiblement quand des personnes non identifié ont attaqué la foule à jets de pierres et de bouteilles dans les environs de Delmas 75. La Police a vite pris le contrôle de la situation.
Arrivés sur la route de Bourdon, les manifestants ont encore sacagé quelques immeubles notemment le bureau personnel du Premier Ministre Céant, ce qui a provoqué un vent de panique dans la zone.
La manifestation a n’a pas pu atteindre les abords du Palais National ni le parlement comme la foule l’aurait souhaité à cause du cordon de sécurité de la Police Nationale d’Haiti.
Sur le chemin de retour, les protestataires ont errigé des barricades enflammées qui paralisaient la circulation au Centre-Ville de Port-au-Prince.
Le secteur démocratique a donné une conférence de presse après cette journée de manifestation. Selon les dirigeants, le bilan de cette journée est de 11 morts, 47 blessés et 75 arrestations.
La Direction générale de la PNH, de son côté, dans une note de presse, a félicité le comportement des Policiers et Policières impliqués dans la gestion de la journée du 18 novembre, date de la commémoration de la Bataille de Vertières. Le DG de la PNH invite les Policiers à rester mobiliser et accrocher aux valeurs citoyennes, démocratiques et professionnelles.
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