Le groupe de Lima, réunissant près d’une vingtaine de pays dont Haïti, a signé, le lundi 7 décembre 2020, une déclaration commune dénonçant l’illégalité et l’illégitimité des élections législatives qui se sont tenues le dimanche 6 décembre 2020 au Venezuela.
Selon ces pays, membres du group, les élections ont été réalisées, sans les garanties minimales d’un processus démocratique, de liberté, de sécurité et de transparence, ni de l’intégrité des votes, ni de la participation de toutes les forces politiques, ni de l’observation internationale.
Au gré des membres à savoir le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Guyana, le Honduras, le Panama, le Paraguay, le Pérou, et les Caraïbes ( Haïti, la République Dominicaine et Sainte-Lucie), la communauté internationale est appelée à rejeter ces élections qualifiées de frauduleuses et à soutenir les efforts pour le rétablissement de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’état de droit au Venezuela.
Toutefois, il convient de signaler que, les élections législatives vénézuéliennes du dimanche ont été remportées par l’alliance officielle vénézuélienne du Grand Pôle patriotique (GPP) avec 67,6% des suffrages exprimés, alors que près de 85% des votes avaient été dépouillés, marquant une victoire sans surprise du Chavisme. Cependant, un fort taux d’abstention a été enregistré.