Alors que la Covid-19 continue de ravager le monde depuis environ 2 ans, les habitants de la planète bleue se trouvent à nouveau sous pression à cause de la variole du singe.
Avec la première infection humaine identifiée en 1970 en République Centrafricaine, elle restait encore méconnue par la population mondiale. Mais depuis quelques jours, elle a refait surface.
La variole du singe semble se répandre d’un coup comme une traînée de Poudre en Europe et en Amérique du Nord.
La variole du singe ou encore Monkeypox est une maladie rare originaire d’Afrique. Causé par le virus (MPXV), qui appartient à la famille des orthopoxvirus, elle est « une maladie infectieuse émergente » selon l’Institut Pasteur.
Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées, les gouttelettes ou les muqueuses de la personne atteinte ainsi qu’au contact direct de l’environnement du malade.
Avec des symptômes comme la fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées souvent sur le visage, et qui parfois peuvent se répandre à d’autres parties du corps, notamment les parties génitales.
Un ensemble de symptômes qui s’apparente a la variole humaine.
La période d’incubation de cette maladie est comprise entre 5 à 21 jours.
Cette maladie est endémique en Afrique de l’Ouest, mais depuis le 6 mai 2022 de nombreux cas ont été signalés en Europe et en Amérique du Nord notamment avec une quarantaine de cas recensé par l’Espagne et le Portugal ces derniers jours.
Même si la maladie est peu contagieuse entre humains elle inquiète toutefois l’organisation mondiale de la santé (OMS) avec la multiplication de ses foyers.
Les plus jeunes enfants sont les plus fragiles en ce sens, ils sont susceptibles de développer une forme grave et dans certains cas, la contamination peut même être mortelle.
Certains pays ont adopté des mesures pour éviter que le virus ne se propage.
L’Italie a fait savoir que la situation était « sous surveillance constante. »
Tandis que la Suède pour sa part « Enquête désormais avec les centres régionaux de contrôle infectieux pour savoir s’il y a davantage de cas ».
La variole du singe jusqu’à maintenant ne dispose d’aucun traitement spécifique pouvant le guérir complément, généralement de forme bénigne, elle se guérit le plus souvent de manière spontanée, au bout de deux à trois semaines.
La variole de singe a tendance à se développer dans des zones et des forêts tropicales pourtant ces derniers temps, on le retrouve dans différents endroits du monde une raison qui pousse est l’OMS à le surveiller de près.
Crédit Photo: News Day FR
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