À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin chaque année, la Fondation Zanmi Timoun plaide pour des actions visant à éradiquer le travail des enfants.
La Fondation Zanmi Timoun, un organisme de défense des droits de l’enfance en Haïti, a exprimé ses préoccupations concernant une pratique courante : envoyer les enfants des familles pauvres vivre avec des familles plus aisées en tant que domestiques, connus sous le terme de «restavèk».
Selon la Fondation, ces enfants sont soumis à de longues heures de travail, à des mauvais traitements et à un manque d’accès à l’éducation, ainsi qu’à d’autres violations de leurs droits fondamentaux. De plus, nombreux sont les enfants qui travaillent dans l’agriculture, les marchés informels et d’autres formes de travail manuel, souvent pour soutenir financièrement leur famille.
L’organisme dénonce également les activités forcées, notamment celles des filles obligées de travailler dans les boîtes de nuit et les bars en plein air, où elles servent comme serveuses pour subvenir à leurs besoins.
En Haïti, de nombreuses familles incapables de subvenir à leurs besoins primaires dépendent financièrement de leurs enfants. La Fondation critique le fait que l’accès à des écoles de qualité est limité, particulièrement dans les zones rurales, alors que l’éducation est un droit fondamental.
En conséquence, elle rappelle la nécessité d’agir pour protéger les droits des enfants haïtiens et garantir leur avenir.
CP: Ouest France
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