Mickael est un icône bien connu de l’industrie musicale, que ce soit en Haïti ou sur le continent africain. Née aux Etats-unis de parents haïtiens, Mikael met toujours en évidence ses origines haïtiens dans sa musique, comme dans ses sorties médiatiques. Elle se montre fière de ce qu’elle est, merveilleuse avec sa peau et son sang d’Haïti.
Peu avant ses débuts dans la musique, L’interprète de “Fever” était productrice de télé réalité et styliste. Elle a pu saper de gros noms dans le milieu musical américain tels que Alicia Keys, Rihanna et autres.
Après avoir sorti “Haitian Boy”, un single qui fera parler d’elle, la chanteuse va faire son entrée sur le marché musical haïtien, où elle allait sortir avec un duo avec Wanito, “Viens avec moi”. Un morceau qui viendra confirmer les rumeurs concernant sa possible relation sentimentale avec Wanito.
Parallèlement, elle collaborera avec de grosses écritures africaines telles que Skales, Young D les Ghettos Kids et BM. Sa chaîne youtube comptabilise déjà près d’un millions d’abonnés. Mickael un artiste engagé
Connue comme artiste, styliste et productrice , Mickael Marabou est aussi une artiste qui se donne à fond dans un combat pour la promotion de la langue créole à travers sa discographie. Tel que l’on peut le remarquer, dans ses collaborations musicales avec les africains, elle chante en créole, question de valoriser, croit-elle, sa langue maternelle. “Fever et Mama” en sont deux exemples de musique afro qui cartonnent sur la toile et donnent un bel élan au créole haïtien, car ces tubes connaissent un succès fou, de façon incontestable sur les réseaux sociaux.
Mikael Marabou s’est aussi enngagée dans la lutte contre la discrimination des communautés noires aux États-Unis. Elle a marché lors du mouvement BLACK LIVES MATTER déclanché par la mort de l’afro américain Georges Floyd pour dire non aux abus et à la discrimination raciale, dénonçant ainsi la suprèmatie des blancs au détriment des noirs.
Étant une artiste engagée, elle se met déjà et ceci a fond dans une autre lutte: la dépigmentation de la peau. Cette pratique très courante chez les noirs à travers le monde la concerne et la met sur ses pieds de guerre jusqu’à la sensibilisation de milliers de personnes qui la suivent sur les réseaux sociaux. “Changer la couleur de sa peau est encore une forme d’esclavage, un sentiment d’infériorité par rapport à la classe blanche” conjugue-t-elle. De telles pratiques ont de graves conséquences sur la santé de ceux et celles qui les font, ajoute Mickael qui poursuit que changer sa couleur de peau vous expose à de nombreux risques: l’amincissement et la fragilité de la peau, le cancer de la peau.
Son dernier clip avec BM est toujours dispo sur sa chaîne YouTube ” Mamma” en attente de visionnage.
St Louis Nicolas