L’Organisation de Défense des Droits Humains Sant Karl Lévêque (SKL) dit observer minutieusement la dégénérescence de la situation sécuritaire du pays et prend acte de la violation systématique des libertés publiques frappant la population dans sa globalité, et en particulier, tout groupe de citoyens consternés qui se proposent d’exprimer leur désapprobation par le truchement de leur droit inaliénable et irréductible de réunion.
« Avec le pouvoir PHTK l’exercice du droit de manifester devient de plus en plus entravé », lit-t-on dans ce rapport précisant que la constitution haïtienne en son article 31 garantit la liberté d’association et de réunion sans armes à des fins politiques, économiques, sociales, culturelles ou toutes autres fins pacifiques. Cependant, sous aucune forme de procès et sans aucune raison valable, ce droit est constamment bafoué par certaines unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti opérant à la solde des autorités politiques dans le but de réprimer les paisibles citoyens.
Selon la SKL, Jovenel Moise et Joseph Jouthe sont dans l’incapacité de mettre en place une politique pouvant stopper l’insécurité qui bat son plein partout à travers le pays. « Les bandes armées se renforcent de plus en plus sous la direction du pouvoir exécutif », constate la SKL en profitant pour exiger encore une énième fois des autorités policières la mise en place de mesures concrètes pour assurer la sécurité des citoyens dans les quartiers populaires.
La liberté d’expression (le droit de manifester) et de réunion sont des droits garantis par la constitution de 1987 amendée en ses articles 28 et 31 et par la Convention Interaméricaine des Droits de l’Homme en son article 13, rappelle la SKL au pouvoir en place.
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