« Doit-on accepter de vivre avec la haine? Doit-on accepter la méchanceté des autres ? Est-ce qu’on peut tous rester indifférents face aux dérives des bourreaux? Pourquoi garder le silence? Pourquoi ne pas rebeller quand il s’agit de défendre nos droits les plus sacrés ? La solution voire le choix d’avoir une vie meilleure dépend de nous. Alors pourquoi continuer à accepter l’intolérable et l’inacceptable ? Pourquoi décidons-nous d’étouffer nos malheurs ? » Tant de questionnements décrivent la vie et aussi le vœu de Wooselande Isnardin à travers son premier œuvre littéraire «Je dois renaître».

L’histoire remonte en 1992 dans la ville de cabaret où une femme dénommée Deloude a été froidement assassinée par des malfrats. Amanda, une jeune adolescente rebelle âgée de cinq ans, qui est à la fois la protagoniste et la narratrice du roman, entretient une relation de voisinage avec la victime. Choquée par la mort de sa voisine, elle n’arrive pas à croire que, malgré la détresse de cette femme, personne ne lui est venu en aide. Dans un magnétisme de colère et de tristesse, elle aurait souhaité ne jamais être née qu’accepter de vivre dans ce pays de malheur. Bizarrement, elle va se retrouver complètement invisible et inexistante aux yeux de tous pendant quelques temps.
Pour naître de nouveau, elle va devoir faire des choses inimaginables. De nombreux meurtres, la haine, la tristesse, l’espoir, cette jeune auteure nous fait vivre une véritable aventure remplie d’humanisme et de sentiment de tout genre à travers son roman. Sans entrer dans l’arène politique, dans un style classique et a la portée de tous, Wooselande veut nous faire la photographie de la réalité haïtienne notamment certaines femmes, elle veut qu’on traverse la barque et nous exhorte à respirer un air nouveau dans la joie, l’amour et l’espoir d’un demain meilleur.
Née le 13 juillet 1999 dans la ville de Cabaret, Wooselande Isnardin est originaire de Casale. Etudiantes en Sciences Juridiques à l’Université Notre Dame d’Haïti, sa passion se porte sur la politique, les droits humains et la littérature. Dès son plus jeune âge, elle a découvert le gout de l’écriture. Des événements marquant sa vie, celle de sa famille ainsi que les tares de la société haïtienne sont les principaux événements qui ont nourri sa plume. Je dois renaître est donc aussi un cri de cœur.
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