Dans un communiqué publié ce samedi 12 Décembre 2020, par la réunion des ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, des États-Unis, de la France, d’Espagne, des représentants spéciaux de l’Union Européenne, de l’OEA et de l’ONU accrédités en Haïti, dénommée Core Group exprime enfin ses inquiétudes par rapport aux décrets du 26 Novembre de Jovenel Moïse.
En effet, 48 heures après que le département du trésor américain eut pris des sanctions contres 3 fidèles alliés du régime en place pour leur implication dans des cas de tueries, le Core group à son tour ajuste sa position et dénonce le caractère dictatorial des décrets concernant le renforcement de la sécurité publique et la création de l’Agence Nationale d’Intelligence (ANI). Ceux-ci inquiètent le Core group et le pousse à sortir de son silence par rapport aux décrets pris ça et là par le pouvoir en place.
“Le Décret sur le renforcement de la sécurité publique étend la qualification d’« acte terroriste » à certains faits qui n’en relèvent nullement et prévoit des peines particulièrement lourdes (de 30 à 50 ans de prison). Le Décret créant l’ANI donne aux agents de cette institution une quasi-immunité juridique, ouvrant ainsi la possibilité à des abus“, pouvons nous lire dans la note.
Le Core group souligne que ces deux derniers décrets ne sont pas en conformité avec certains principes fondamentaux de la démocratie, de l’État de Droit et des droits civils et politiques des citoyens. Il rappelle l’importance de rétablir un parlement élu à travers l’organisation des élections dans des conditions démocratiques.
A noter que ces deux décrets ont été publiés au journal officiel “Le MONITEUR” en date du 26 novembre 2020.
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