Les riverains habitant les zones avoisinantes du quartier du Bel-Air entendent résonner sans arrêt rafales d’armes automatiques toujours entendues dans cette zone ces dernières 48 heures, a appris la rédaction de Maghaiti.
En effet, la situation reste toujours compliquée dans le quartier populaire du Bel-Air ou le gang G9 an Fanmi et allies, s’appuyant sur ses armes, continuent d’imposer sa loi sur les habitants obligés d’abandonner la zone ou des rafales d’armes crépitaient jusqu’en fin d’après-midi le mardi 8 septembre et dans la matinée du mercredi 9 septembre 2020.
Cette situation de violence à Bel-Air continue de provoquer la panique dans une bonne partie de la capitale. Ce qui a poussé les commerçants à baisser leurs rideaux. Plusieurs voix s’élèvent en ce sens pour dénoncer ces genres de conflit .
En réaction, des organisations populaires proches de l’opposition dont le Molegaf ont dénoncé les actes de violence qui secouent le quartier du Bel-Air depuis plusieurs jours. Ces organisations estiment que ces violences entrent dans le plan de l’administration de Jovenel Moise d’intimider et de violenter la population pour l’empêcher d’entrer en rébellion.
David Oxygène, un des responsables du Molegaf soutient que le régime du PHTK est entre dans une logique « makout » pour massacrer la population. Il estime que ces massacres ont trois (3) raisons fondamentales : trouver l’espace et la liberté nécessaires pour changer la constitution, liquider les institutions publiques et démanteler les institutions démocratiques qui contrôlent les actions et les dépenses du pouvoir.