La Fondation Je Klere (FJKL), dans un rapport d’analyse portant sur les décrets de création, d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale d’intelligence (Ani) et celui pour le renforcement de la sécurité publique, a jugé que le pouvoir exécutif porterait atteintes aux droits fondamentaux de la population.
Selon La FJKL, l’Agence nationale d’intelligence (Ani), que voudrait implanter en Haïti le régime politique au pouvoir constitue un réel danger pour le respect des libertés et pour led droits fondamentaux, garantis et protégés par la Constitution, les lois, traités et conventions internationales ratifiés par Haïti.
L’Agnce ne doit pas se placer au dessus de l’administration. La FJKL suggère d’abandonner l’idée de placer ses agents au-dessus de l’administration, de la police et de la justice, pour mieux les contrôler, tout comme celle de l’immunité quasi absolue pour ses agents, pour les actes posés dans l’exercice de leurs fonctions.
FJKL estime que la collecte des données ou les activités qui menacent ou pourraient menacer l’Etat, telle l’organisation criminelle, le terrorisme, l’extrémisme ou le fondamentalisme religieux … doivent faire l’objet de définitions.
En définitive, pour l’organisme de défense de droits humains, la méfiance et l’inquiétude sont renforcées par la multitude des décisions et décrets pris par l’administration de Jovenel Moïse qui sont la négation pure et simple des droits proclamés et protégés par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par Haïti.