La COVID-19 risque d’augmenter de façon importante la pauvreté dans le monde, plus précisément dans la communauté haïtienne. Haïti fait partie des pays les plus pauvres de la caraïbes et est en effet, la plus exposée à double titre. D’un point de vue sanitaire, le risque de contracter le virus et de développer une forme sévère est plus élevé. Du point de vue économique, l’épidémie risque d’affecter davantage les revenus et le niveau de vie de la population. L’épidémie actuelle risque donc d’aggraver les inégalités socio-économiques déjà existantes depuis des décennies.
La crise que nous traversons actuellement avec l’épidémie de la COVID-19 est avant tout une crise sanitaire d’ampleur mondiale avec près de 400 000 morts dans le monde en cette première semaine du mois de juin 2020. La priorité actuelle devrait être bien évidemment de faire face à la situation en sauvant le plus de vies possibles, en s’assurant que nos systèmes de soins soient en mesure de gérer l’affluence de malades. Pendant que les hôpitaux publics sont entrain de fermer leurs portes, les personnels soignant ne cessent de manifester dans les 10 départements du pays, réclamant de meilleures conditions de travail, de matériels insuffisants dans les hôpitaux, et l’augmentation de salaire dans un moment où de nombreux médecins ont déjà succombé à la Covid-19, par manque d’équipements sanitaires. Comment vous vous imaginez en cette pleine crise du Coronavirus, qu’un médecin haïtien ne peut pas prendre soins de sa propre famille, avec un salaire moins de $ USD 300 par mois, alors que plus de $55 000 000.00 USD sont déjà dépensés sur le compte du Coronavirus. Il est tôt d’oublier les 4.2 milliards de dollars USD dilapidés des fonds PétroCaribe, et jusqu’a présent, pas même un Centre de Santé pour la population.
Il est aussi nécessaire de prendre conscience que la COVID-19, aura des conséquences économiques et sociales à court et à long terme. À la suite des prétendantes mesures de confinement qu’exigent les autorités Haïtiennes, l’économie a été mise à l’arrêt dans de nombreux secteurs et une famine sans précédent nous attend. Si le virus peut infecter tous les individus, même le DG de la PNH, et ne fait pas de distinction entre les catégories sociales, il y a de nombreuses raisons de penser que les personnes les plus vulnérables et les plus démunies comme les gens de la commune de Cabaret, et de Bombardopolis, sont plus susceptibles non seulement d’être touchées par le virus mais également d’en souffrir économiquement. L’épidémie risque donc de toucher avant tout, les populations les plus marginalisées et de renforcer les inégalités socio-économiques existantes.
Si l’épidémie de la COVID-19 risque d’augmenter de la pauvreté en Haïti, c’est avant tout parce que les populations les plus marginalisées et les plus vulnérables sont plus exposées aux risques sanitaires et économiques liés au virus. Ces populations ont non seulement plus de chance d’être touchées par le virus et de contracter des formes graves. Mais elles subiront probablement plus durement les conséquences économiques de cette crise. Il est triste de le dire que dans la 4e section Fond-Blan de la commune de Cabaret, dans une communauté d’environ 45 000 Habitants, et une superficie d’environ 113 Kilomètres carrés qu’on a seulement un centre de santé qui fonctionne pendant deux jours par semaines, et on doit marcher à pieds jusqu’à 7 KM pour aller chercher de l’eau dans les carneaux d’irrigation pour le breuvage, et tout autres usages personnels.
Tout d’abord, les populations les plus défavorisées ont plus de risques d’être exposées à la maladie. En effet, les plus pauvres comme les gens de Bombardopolis et de Cabaret sont les plus marginalisées et ont souvent moins accès au système de soins sanitaires. Ces populations ont donc moins de chance d’être dépistées et soignées après avoir contracté la maladie. Cela se vérifie bien sûr par les responsables de la fondation Bethleem, qui travaillent constamment avec les gens de ces deux communes du pays, où l’accès aux soins sanitaires est presque inexistant, et l’eau devient de plus en plus rare dans les deux commune du pays.
Enfin, les conditions de vie des personnes dans ces deux communes d’Haïti, pour ne pas dire à travers le pays tout entier nous interpellent sérieusement au niveau de la fondation Bethleem, et nous travaillons de manière inestimable pour forer de puits communautaires, construire de nouveaux centres de santé communautaire, en vue d’améliorer la situation de ces gens.
Si vous avez de la volonté de nous aider à sauver la vie de nombreuses familles haïtiennes, tout en apportant de la nourriture, de la possibilité économique pour le forage des puits avec système solaire, n’hésitez pas à nous contacter sur le (+509) 3429-9476 et bethleemdream@gmail.com, ou passez nous visiter au #26, Jumecourt, Croix-des-Bouquets Haïti.