Des figures politiques et structures regroupant médias et journalistes ont émis des positions à l’occasion du 3 mai, consacré journée mondiale de la liberté de la Presse en Haïti.
Le président de la République, Jovenel Moïse en a profité pour saluer le travail de la presse à l’occasion de la journée mondiale de la Liberté de la presse : « J’exhorte les travailleurs de la presse à plus de respect des règles d’éthique et à plus de responsabilité dans l’exercice de leur noble mission », a soutenu le locataire du Palais National.
De son côté, l’ancien Président provisoire Jocelerme Privert dit reconnaître les efforts réalisés par les travailleurs de la presse, ces combattants de la liberté qui, au péril de leurs vies, s’adonnent, à longueur de journée et, parfois dans des conditions difficiles, au dur métier d’informer, de former et de divertir la population haïtienne.
Les médias pour la démocratie / Journalisme et élections en temps de désinformation tel est le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture (UNESCO) en cette journée mondiale de la liberté de la presse 2019.
Les Associations médiatiques notamment l’Association Nationale des Medias Haïtiens (ANMH) et l’Association des Medias Indépendants d’Haïti (AMIH) ont associé leurs voix en clamant le respect de cette liberté de la presse reconnue de tous partout. L’ANMH et l’AMIH appellent les journalistes à la rigueur dans le traitement des informations.
Pour sa part, le numéro un de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), Jacques Desrosiers, a exigé des journalistes et médias haïtiens à se juger eux-mêmes. Selon Jacques Desrosiers, il importe pour les travailleurs de la presse dans le pays de se juger par rapport aux résultats et conséquences de leur apport aux choix politiques de 1990, 2004, 2006 et de 2011. Des périodes qui ne sont pas innocentes de ce que vit le pays aujourd’hui.
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