L’écrivain Josué Pierre publie son premier roman titré «Bien-Mal Aimé Entr’Elles». En effet, après avoir longtemps hésité entre le récital de ses écrits, l’homme de lettres a finalement décidé d’offrir au grand public son premier manuscrit qui sera disponible dans sa première vente-signature à l’Institut Français en Haïti, le 13 décembre prochain.
Dans ce roman, l’auteur nous explique qu’il s’est accentué sur la frontière qui existe entre la vie et la mort, tout en mettant en exergue les émotions humaines, à savoir la tristesse, la joie, la déception et autres. C’est pourquoi il affirme qu’avoir la vie est un cadeau, bien que la vivre n’est autre qu’un art.
Questionné sur le titre donné à son ouvrage, l’humoriste également appelé M. Bool nous raconte qu’il voulait d’un titre soulevant des questionnements, suscitant également l’espoir et la réflexion. Plus loin, il explique que sa signification est que «la vie et la mort sont simples en elles-mêmes, mais vivre entre les deux est tout l’enjeu».
Pour ce qui est de sa décision de publier sa toute première œuvre littéraire, Josué raconte ses raisons : «Quand j’étais à l’École Nationale des Arts (l’ENARTS), je me disais que je ne voulais pas forcément être sous les projecteurs, mais plutôt dramaturge, écrivain. Plus tard, avec Sidney Louis, alias Pè Toma, à la Télévision Nationale d’Haïti (RTNH), j’ai écrit et joué mes propres histoires. Les gens appréciaient. J’incarnais souvent le rôle de «Ti Masèl». C’est ainsi que mon premier roman en format livre est né.»
Au-delà de son chapeau d’écrivain, l’originaire de la ville de Jacmel est journaliste, comédien, humoriste, ingénieur en technologie électrique et informatique. Il est également formateur en santé et reproduction (IST/VIH-SIDA), fondateur et directeur d’une association à but non lucratif et cofondateur d’une école professionnelle pour des jeunes défavorisés dans la région de Fontamara.
«Du début à la fin, mon roman est composé de poèmes édifiants qui nourrissent l’âme, l’estime de soi, la citoyenneté et l’être profond», c’est en ses mots qu’il a tenu à relever la particularité de son œuvre et à encourager la présence de toutes et chacun dans la vente-signature de son roman qui se tiendra le 13 décembre 2024, à l’Institut Français en Haïti, au prix de 750 gourdes.
Achille Marie Mika