Dans une demi-finale de Ligue des champions à couper le souffle, le FC Barcelone a vu ses rêves de finale s’envoler sur la pelouse de l’Inter Milan. Battus 4-3 après prolongation (7-6 au score cumulé), les Blaugranas quittent la compétition la tête basse, au terme d’un match épique où les émotions ont valsé au rythme des buts.
Un début de match cauchemardesque
Fort de son nul spectaculaire à l’aller (3-3), le Barça abordait ce match retour avec la ferme intention de réaffirmer sa supériorité. Mais dès la première mi-temps, l’Inter Milan a pris les choses en main. Lautaro Martínez a rapidement allumé la mèche, suivi de près par Hakan Çalhanoğlu qui, sur penalty, a inscrit le deuxième but milanais. En seulement 45 minutes, les Italiens menaient 2-0, plongeant les Catalans dans une atmosphère glaciale.
La remontée fantastique… et cruelle
Mais, les hommes de Hansi Flick n’ont pas abdiqué. Au retour des vestiaires, Eric García a relancé le suspense avant que Dani Olmo ne surgisse pour remettre les compteurs à égalité. À la 87e minute, c’est Raphinha — l’homme en feu de cette campagne européenne — qui a redonné l’avantage au Barça (3-2). L’exploit semblait en marche, les supporters catalans commençaient à rêver… jusqu’à ce que Francesco Acerbi n’égalise dans le temps additionnel.
Prolongation fatale et désillusion
Place aux prolongations. Épuisé physiquement et mentalement, le Barça finit par craquer. C’est Davide Frattesi, entré en cours de jeu, qui crucifie Ter Stegen et les derniers espoirs catalans d’un retour en finale. Plus lucide et mieux organisée, l’Inter a su exploiter les failles défensives persistantes du Barça pour décrocher une victoire historique.
Raphinha, héros malheureux
Malgré l’élimination, Raphinha peut sortir la tête haute. L’ailier brésilien a égalé le record de Cristiano Ronaldo avec 21 contributions décisives sur une même campagne de Ligue des champions (buts + passes). Un exploit individuel dans une soirée collective qui laissera un goût amer.
L’heure du bilan pour le Barça
Éliminé aux portes de la finale, le FC Barcelone peut nourrir d’immenses regrets. La saison européenne avait pourtant montré un renouveau dans l’attitude et la cohérence de l’équipe. Mais, les carences défensives, déjà aperçues à l’aller, ont fini par peser lourd.
L’Inter, lui, file à Munich pour disputer la finale contre le vainqueur du choc PSG–Arsenal. Quant au Barça, il devra se relever, reconstruire et apprendre à fermer le rideau quand le spectacle touche à sa fin.
Francois La Gonave Judson
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