Pendant que l’ombre bat son plein à l’ancienne <<Cité Simone >> de Port-au-Prince, appelée depuis quelques temps Cité Soleil. Le soleil d’espoir disparaît derrière les montagnes de l’exclusion et de toutes sortes de discriminations. Géraldine PEPE, jeune brillante de la cité tente de faire jaillir la lumière à travers ses flambeaux de formations.
Jeune engagée, né à cite soleil, âgée de 24 ans, M. Géraldine est étudiante en science de l’éducation, elle est aussi blogueuse et présidente d’une structure de formation pour jeune et enfant de la commune. Pepa Angency, son agence, part à la promotion de l’école 2.0 en Haïti à l’horizon 2050. Elle s’engage à former bon nombre de professeurs ne répondant pas à la qualification exigée par le système, a-t-elle déclaré à l’émission Top News sur radio Top Haïti ce dimanche 12 juillet dernier.
“Sortir de l’ombre, passer à la lumière”, c’est une activité comptant réunir 24 jeunes de la localité pour leur initier au chemin de l’autre vie. Au chevet des jeunes marginalisés de tous les milieux, l’éducatrice veut projeter une autre image de Cité Soleil. Mis à part des séances de formations, la structure que représente Mme Pepe contente de se focaliser plutôt sur l’idée positive. Sur ce que peut devenir ces progénitures en éveillant en eux l’estime et de faire grandir la confiance en lieu et place d’absorber les critiques de toutes parts.
“Il est important d’être conscient de sa vraie valeur pour se faire respecter et pour mener à bien ses projets sans se décourager au moindre obstacle”, martèle Géraldine.
Consciente d’une carence de model en Haïti particulièrement dans les ghettos comme l’appelle t-on, Géraldine PEPE, s’est investie dans le social depuis à l’âge de 17 ans. Je me donne corps et âme dans le travail que je réalise afin de changer le regard que l’on porte sur nous à Cité Soleil, l’a fait savoir.
J’ai connu des débuts extrêmement difficiles, beaucoup m’ont utilisée, m’ont pris toute la force et l’ énergie. De là, est venue toute cette motivation de rassembler les jeunes entre 17 et 23 ans pour travailler.
Prévenir la génération future d’éviter les déviants sociaux surtout dans les quartiers populaires. Comment faire ?
L’éducatrice souligne d’abords, de s’organiser et de garder un oeil bien veillant sur ces enfants déjà en situation précaire de toutes sortes : sans école et sans soin appropriés etc…les éduquer, les encadrer malgré nos faibles possibilités, on fait de notre mieux.
Pepa Agency travaille actuellement sur un projet de concours d’arguments à l’oral. 17 à 23 ans c’est l’âge cible de l’agence.
Étant négligé, j’encourage ces jeunes à regarder l’avenir avec objectivité. Accorder beaucoup plus d’importance à l’éducation. Ayez confiance en vous. Soyez persévérant ! C’est mon message, affirme l’éducatrice.
Mackenson GEORGES